Qui gagnera le combat spirituel ?
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Description

« Notre vocation première en tant que chrétiens, ce n'est pas de combattre les autres frères et sœurs pour faire triompher nos idées, mais c'est de livrer “le bon combat de la foi“ (2 Tm 4, 7) à la suite des apôtres. Déjà le fait de s'emparer d'une promesse du Seigneur, c'est un combat. Le combat spirituel est avant tout une lutte contre l'incrédulité. » Conférencier et prêtre en mission pastorale au diocèse de Namur en Belgique, Emmanuel Vangu Vangu propose un ouvrage pratique afin d'aider son prochain à se battre pour défendre sa foi chrétienne. Selon lui, la société actuelle regorge de pièges tendus par les esprits malins pour nous détourner du bien. Les chrétiens ont désespérément besoin de s'armer spirituellement et de se laisser réconcilier avec Dieu. La voie du Seigneur Jésus-Christ constitue l'unique rempart devant les forces occultes qui menacent les âmes pures. Invitant à la vigilance active, cet ouvrage vise à guider le pèlerin sur le chemin de son salut.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 mars 2018
Nombre de lectures 4
EAN13 9782342160147
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0056€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Qui gagnera le combat spirituel ?
Emmanuel Vangu Vangu
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Qui gagnera le combat spirituel ?

Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
 
Introduction
Pour mener le combat de la vie, tout homme a besoin d’espérance. Le laboureur ne sèmerait pas son grain s’il n’espérait pas récolter du blé. Les diplômes, la gloire, les honneurs, le pouvoir, le gain, les vacances sont autant d’objectifs qui aident à supporter les efforts, les sacrifices et les épreuves.
 
Selon Jacques Duquesne, on pourrait se passer sans dommage de la croyance en l’existence de Satan 1 . Se passer, sans dommage, d’une croyance en l’existence du Malin est évidemment séduisant pour ne pas traumatiser une population déjà éprouvée et reléguer un héritage ayant infantilisé les fidèles.
 
Rendre attrayante la Bonne Nouvelle, c’est oublier un peu vite que le combat spirituel est constitutif de l’évangélisation. C’est édulcorer l’identité même de Jésus qui introduit l’humanité dans sa victoire contre le Tentateur. C’est méconnaître le témoignage des saints. Ils ont expérimenté le choix libre et radical de rejeter l’auteur du mal.
 
Des forces maléfiques nous combattent, que nous en soyons conscients ou non. Ce n’est pas une affaire de sentiment. C’est une réalité, et il faut oser le dire 2 . Si le diable a aujourd’hui déserté les débats théologiques, il continue de hanter l’imaginaire.
 
L’éloge du combat spirituel n’est plus à faire depuis que saint François de Sales nous a donné à ce sujet la mesure de son admiration. De fait, le saint savoyard n’a jamais consenti de relativisme dans sa prédication : «   Je fais le signe de la Croix, s’écriait-il. Par ce signe puissant, j’enchaîne le démon et je disperse toute terreur 3 . » Quand Jésus interpelle Pierre et dit : « Arrière de moi Satan ! » (Mc 8, 33), ce n’est vraiment pas se dispenser de croire que Satan existe !
 
Le sujet est à la fois délicat et important pour notre société où l’imaginaire collectif est de plus en plus dominé par les phénomènes de la sorcellerie, des rites occultes et des envoûtements.
 
Plusieurs ouvrages sur le combat spirituel ont été publiés, invitant les chrétiens à s’engager davantage dans la lutte contre le péché. Des églises de réveil revendiquent le monopole du ministère de combat spirituel. Chaque communauté chrétienne pense que sa méthodologie dans la lutte contre le péché est irréprochable. D’autres jugent que c’est leur façon de prier Dieu qui est la meilleure. Nous référant aux paraboles de Jésus sur les dix vierges ou sur les talents, nous nous demandons qui, à l’arrivée de l’époux ou du roi, entrera dans la salle des noces ou dans le Royaume des cieux.
 
Qui gagnera le combat spirituel ? C’est une question qui inquiète certainement les disciples du Christ ! Car, en effet, le péché nous a imposé un combat qui, en réalité, n’est pas le nôtre. Le combat spirituel, c’est la guerre ouverte entre le Règne de Dieu inauguré par Jésus-Christ et les puissances des ténèbres conduites par Satan. Et l’objet du combat est le salut des âmes.
 
Le ministère de Jésus a consisté à délivrer l’homme du péché. Lorsqu’on a le sentiment d’appartenir à un peuple d’élite, on acquiert le moral des vainqueurs. Lorsqu’on s’engage dans une guerre et qu’on dispose d’une armée puissante, des armes sophistiquées et performantes, des soldats disciplinés et mieux entraînés, puis un chef merveilleux qui n’est pas menteur et qui ne se trompe pas, il y a de quoi être plus confiants que l’Ennemi.
 
Satan est un Adversaire vaincu, mais il reste actif dans le monde. Pourtant, avec Jésus-Christ aux commandes, Satan tremble quand un enfant de Dieu l’attaque pour prendre son territoire. Les promesses de Dieu nous sont données pour que nous les prenions par la foi, afin qu’elles s’accomplissent en nous.
 
Notre vocation première en tant que chrétiens, ce n’est pas de combattre les autres frères et sœurs pour faire triompher nos idées, mais c’est de livrer « le bon combat de la foi » (2 Tm 4, 7) à la suite des apôtres. Déjà le fait de s’emparer d’une promesse du Seigneur, c’est un combat. Le combat spirituel est avant tout une lutte contre l’incrédulité. Nous luttons contre les pesanteurs de la chair, contre Satan et ses suppôts qui essaient de nous empêcher d’entrer dans le pays de notre Canaan pour nous saisir des promesses de Dieu.
 
Le livre de l’Apocalypse évoque largement la question du combat spirituel. Le diable fait la guerre contre les disciples du Christ et contre les vrais adorateurs de Dieu dans le monde ( Ap 12, 17 ). Son pouvoir dans le monde est donc bien réel ( 1 Jn 5, 19 ). La fureur du diable contre Christ est reportée contre ses disciples, parce que l’Ennemi n’a pas pu vaincre le Fils unique de Dieu, Jésus-Christ. La vie chrétienne est donc parsemée d’épreuves et de pièges qui nous détournent de l’essentiel.
 
Depuis le jour de notre baptême, nous sommes en route vers les béatitudes. Mais nous devons traverser un affreux désert ou marcher dans l’incrédulité sans relâche. Nous avons envie d’entrer dans le pays où coulent le lait et le miel, de voir les promesses du Seigneur se réaliser dans notre vie et dans celle de nos proches. Mais le doute et l’incrédulité nous privent d’une grande partie de ce que Dieu nous réserve.
 
Les mêmes erreurs qui ont empêché des Hébreux d’entrer pleinement dans les promesses de Dieu risquent de nous empêcher d’entrer dans notre pays à nous, notre Canaan. Parce que le Malin qui a perverti les cœurs des Juifs est le même, et il est toujours à l’œuvre. Parce que dans nos vies, dans nos villages et dans nos villes le manque de foi et d’obéissance à la Parole de Dieu nous barre le chemin d’accès aux promesses divines.
 
Le livre est subdivisé en trois chapitres. Dans le premier chapitre, nous exposerons les armes adéquates dont le disciple aura besoin pour tenir bon au combat. Le deuxième chapitre cherchera à démasquer l’Ennemi, afin de mettre à nu ses ruses, et le troisième indiquera le chemin et la stratégie qui mènent au salut. Nous conclurons notre propos par une exhortation des disciples à rester vigilants.
 
Enfin, ce n’est pas la connaissance de Satan qui nous rendra capables de discerner ses artifices, mais le fait de nous tenir dans la présence de Dieu. Il n’en reste pas moins vrai que, sous peine d’essuyer de lourdes défaites, le disciple du Christ s’efforcera de connaître l’Ennemi, avec son but et ses tactiques familières, pour ne pas le sous-estimer. « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous. » (Jc 4, 7). Dieu est au contrôle, lorsque l’homme s’engage à œuvrer pour lui.
Chapitre 1. Les armes spirituelles du chrétien
Dans la Bible le combat de la foi occupe une place considérable. L’injonction de saint Ignace de Loyola, « prie, car tout dépend de Dieu, mais agis comme si tout dépendait de toi » reste de mise dans la vie spirituelle du disciple de Jésus-Christ. L’homme doit agir sur le monde et surtout sur lui-même pour recevoir efficacement la grâce. Le combat spirituel nous sanctifie et nous engage dans la lutte contre nos propres défauts, nos imperfections en restant confiants en l’action de Dieu.
1.1. Le lieu du combat spirituel
Le lieu du combat entre Dieu et Satan, c’est l’âme humaine. C’est là que Dieu a déposé le grain de la vie éternelle. Ce grain, c’est le Royaume des cieux, c’est la grâce de l’Esprit divin. Et le jardin, c’est l’âme de chaque homme, là où celui qui l’a reçu cache l’Esprit au fond de lui-même, dans les replis de ses entrailles, pour que personne ne puisse le voir. Et il le garde avec tous ses soins, pour qu’il pousse et qu’il devienne un arbre, et, enfin, qu’il s’élève vers les béatitudes.

Le Royaume de Dieu existe. Nous ne pouvons en douter. Jésus l’affirme devant Pilate. « Mon Royaume n’est pas de ce monde… Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis : je suis roi. » (Jn 18, 36-37). Ce Royaume n’est pas une réalité humaine, jamais Jésus ne le compare à un royaume tel que l’histoire de l’humanité a pu en connaître. Il est d’un autre ordre.
 
Le Royaume de Dieu existe dans le présent : Jésus en parle au temps présent et pourtant, il est en devenir : il croît comme un arbre, il lève comme une pâte. Son origine et sa croissance sont de Dieu : le grain de sénevé et le levain sont donnés par Dieu, mais il a besoin de la collaboration active de l’humanité : l’homme le prend et le jette dans son jardin, la femme le prend et l’enfouit dans trois mesures de farine.
 
C’est ici-bas que le Maître nous donne les arrhes et le sceau. Ici-bas chacun est invité à allumer sa lampe pour éloigner les ténèbres. Si on est sensé, c’est ici-bas qu’on devient pour Dieu la perle (Mt 13, 45). C’est ici-bas que nous devenons pour Dieu un levain et que nous faisons lever la pâte. C’est ici-bas que nous sommes pour Dieu comme de l’eau et que nous devenons un feu adoucissant. C’est ici-bas que nous devenons le vêtement et la nourriture et toute la boisson, si le Maître le désire (cf. Mt 25, 35).
 
Si donc ainsi, dès ici-bas, notre âme reconnaît le Seigneur Jésus-Christ comme tel, là-bas aussi elle le possédera ineffablement, et il deviendra tout pour elle.
 
Il est nécessaire que l’âme laisse libre accès au Christ pour qu’il la fortifie de tous côt

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