Accompagner mon enfant durant le processus de réussite scolaire

Payos Mebrimé Mba - Christian Angoue Batchiellilys

Description

« L'ouvrage invite à réfléchir sur ce que la famille, en tant qu'institution sociale et point de départ de toute socialisation, peut apporter dans l'accompagnement scolaire par des actions de neutralisation. « Accompagner mon enfant durant le processus de réussite » illustre sans exagération cette tentative courageuse des professionnels, dans le contexte gabonais, d'entreprendre une réflexion quasi inédite et oblitérée par le cadre juridico-institutionnel. [...] Ce livre est le fruit de plusieurs constats enregistrés depuis plus de cinq ans en milieu scolaire et dans de nombreuses familles gabonaises. C'est aussi la réponse à un souci exprimé par de nombreux apprenants et parents du Gabon, de la République du Congo, de Sao Tomé et du Cameroun que nous avons rencontrés lors de nos missions dans ces différents pays. » Payos Mebrimé Mba et Christian Angoue Batchiellilys établissent dans cette étude un lien entre la parentalité et la réussite scolaire. Par leur analyse pédagogique, ils tentent de répondre aux interrogations liées au système éducatif d'Afrique Centrale : Comment s'y prendre pour amener mon enfant à réaliser les meilleurs résultats scolaires possible ? Que faut-il utiliser comme outils pour assurer sa réussite scolaire, son intégration sociale et professionnelle ? De façon didactique, les auteurs proposent ainsi des solutions clefs pour accompagner son enfant tout au long de sa scolarité. Un ouvrage à la portée de tous, aussi utile aux parents qu'aux enseignants.

Sujets

• Éducation et formation
• Philosophie et théologie
• Pédagogie
• Éducation
• Afrique

Informations

• Publié par: publibook
• Date de parution: 19 octobre 2016
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782342056969
• Langue: Français

Extrait

Accompagner mon enfant durant le processus de réussite scolaire
Payos Mebrimé Mba - Christian Angoue Batchiellilys
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Accompagner mon enfant durant le processus de réussite scolaire
 
À propos des auteurs
Payos Mébrimé Mba est né dans le département d’Abanga-Bigné, à Ndjolé (Gabon). Titulaire d’un master en sciences et gestion de l’environnement de l’École communautaire de l’enseignement supérieur du Congo, d’un Capes en sciences de la vie et de la Terre à l’École normale supérieure de Libreville, étudiant en sciences de l’éducation (master sur mesure) à l’Université Laval (Canada), il totalise une expérience professionnelle de vingt ans comme enseignant et exerce actuellement au lycée scientifique de l’Excellence de Libreville comme proviseur, où il expérimente la méthode ABC pour maintenir le taux de réussite au baccalauréat C et D au-dessus de 90 % depuis sept ans. Il anime plusieurs conférences sur la parentalité et le renforcement scolaire gratuitement dans les établissements de Libreville. Il prépare une thèse en sciences de l’éducation à l’École doctorale de Libreville.
 
Christian Angoue Batchiellilys, né à Ekowong (Makokou), est un autodidacte titulaire actuellement d’un brevet d’études et d’un baccalauréat qu’il a obtenu dix-sept ans après avoir abandonné ses études en classe de première. Il revient sur le banc de l’école en vue d’expérimenter la méthode ABC qu’il a conçue depuis la classe de troisième et qui aujourd’hui aide de nombreux apprenants aux examens. Enseignant en primaire depuis dix ans, bien que son aspiration depuis le primaire fût d’être un professeur d’université, il compte plusieurs conférences et séminaires animés, plus de cinq mille apprenants (élèves et étudiants) et parents renforcés gratuitement au Gabon et en République démocratique du Congo sur la réussite scolaire et l’accompagnement parental dans des lycées, collèges et églises. Il est encore musicien-auteur-compositeur avec de nombreux musiciens formés.
 
Remerciements
Reconnaissances et merci infini aux responsables de ce pays, à cette terre qui m’a recueilli, réchauffé, nourrit, instruit, éduqué et spiritualisé, je pense à feu l’abbé Paul Akoué avec sa madeleine, à feu Mebrimé Benneth, feu maître Nkoghe Étienne, feu maître Mba Methoughe dit Déprèze, feu maître Nze Mefane Devaloi Félix, feue maîtresse Pailla, maîtresse Ekoumbeng, maître Nze Benoît, oncle Mve Mba Jacques, Tétéo, frère Henri Michel, frère directeur du Juvenat Jean-Marie Huard, Frédéric Mbla Kapessa, Nzalambila, Serge Akagah, Okoko Léandre, Concorde Hazoume, feu Edmond Mabibia, feu Hounkarin Richard mon père tuteur, Onanga Syvanus, Mathieu Engori, Fabre François, Nyonitsi, Mbezo Guy, la directrice de Bessieux Recombe, Ya Tchik, Hazibrouck, Mbatchi du Cames, TABULA de l’ENS, Inspecteur général Gertrude Boundono, inspecteur des services Otila Ossibadjo, Jean Le Dgesn Eyene Bekale, l’association des Anciens Élèves du lycée de l’Excellence de Libreville, le secrétaire général Michel Ella Essone, le ministre Séraphin Moundounga, le ministre Nguema Mbaoumba Janvier, le ministre Florentin Moussavou, Ndugumbo Vita de Laval, Denis Savard du Canada, madame Laférière, monsieur Jacques Desautel, madame Sylvie Barma, Papa Paul Biyoghe Mba, Papa Ndiaye Abdoulaye, Touré Mohamed Nassirou, Sofara Kalilou, Dieye Zaccaria, Metoughe Franck, Ondo Francis, Landry Maganga, Richard Ekwe, Maïga Salihou Allogo, Kayayalo Mathias, Yebe Maurel. Mon épouse Ntsame Ella Ndong Roselyne Blanche, mes enfants : Ngalebiga Joslia, Mebrimé Ekezet Raïssa, ME Mebrimé Mba Jean Louis, Mebrimé Mba Kellycha, BAbongui Mebrimé Dauriane, Mebrimé Medza Choupette, Abeignine Payos Justice.
 
Toute ma reconnaissance et mes sincères remerciements à mon Dieu Créateur par son Esprit saint et à toutes les personnes, les apprenants (élèves et étudiants), les parents d’élèves du Gabon, chefs d’établissements publics et privés, les serviteurs de Dieu, mes amis, mes collègues, ma famille naturelle, toute ma famille chrétienne de la République démocratique du Congo, de Sao Tomé, du Cameroun, du personnel de l’ambassade du Gabon à Sao Tomé et particulièrement à ma mère Biloghe Odile, Ngningone Marie Yvonne, Eyo Mba Gabriel, Nze Evie Thomas, feu Batchiellilys Ba Musavu, feu Ibemba Georges, feu Ekang Akouma Daniel, Ngonambongo Alphonsine, Silva Da Costa Marilor, Pastor Ricardo De Sousa, Bernardo Gomes Corriera, Mekua Ludovic, Bisso Blandine, M. Ali, Ndoume Marius, Allogho Clotaire, Luisiane Mangombi, Mouele Romaine, Ngnigone O. Nadine, Nyanang Josée, maman Israël, Ekoua Constant, Bengone Joséphine, Bobebe Yves Joël, Bekale Évariste, Obame Anicet, Dihimba Yvon, Obiang Christian, Moungueka Jonas, Obiang Gaspard, Nynze Glwadys, Ndjabessa Mireille, Edzang Sylvain, Mbazoghe Pierrette, Menie M. Patricia, Moaneni Constance, Mbadinga Louis, Essima Minko Albert, Kalama Mathieu, Batsielili Stan, Minkwe Andréa, Ndoume Marius, Nynze Glwadys, Ngningone Jeannette, Asseko Mba Freddy, Asseko Ndong Maturin, les populations d’Eko-Mayi et de Mouyabi (gare), le comité AMEN, les membres du RSC et les familles : Nguissi, Kodia, Ango Meva, Tchiloumbou, Mfoula Mbome, Iwangou, Toutou, Monsart, Ndengo, Barros, Luzolo, Ndjila, Kanda, Moungala, Aguewhet, Redjendja, Moukaga, Sessi Detchinli, Ngoma, Orgy, Boussamba, Ndong Nguema, Moussounda, Ndong, Maheba, Bolende, Nzaou, Ntoume Engoang, Ndinga, Mizedio, Lendagoye, Nzoghe, Ombanda, Mongockodji, Akono Effa, Mihindou, Lepombo, Kabambela, Cheuwa, Mba Ndong, Sasse, Kandja, Akouma Ngwa, Bambenda Boukomba, Bonghe, Boukanga, tous les jeunes du groupe AMEN et à mes filles (Diana, Noëlla, Romina et Marie), mes petits-fils (Samuel et Malvine).
Payos Mebrimé Mba et Christian Angoue Batchiellilys
 
Préface
Les réformes éducatives entreprises en Afrique depuis plus de deux décennies ont en commun l’exclusion des familles dans la définition de nouvelles politiques éducatives. Paradoxalement, ces politiques prétendent apporter des solutions miraculeuses aux problèmes de l’échec scolaire. Ce qui paraît moins évident, car l’échec scolaire n’est ni plus ni moins qu’un fait social total. Si la famille est une partie du problème, il ne reste pas moins qu’elle constitue aussi une partie de la solution au problème de l’échec.
L’ouvrage invite à réfléchir sur ce que la famille, en tant qu’institution sociale et point de départ de toute socialisation, peut apporter dans l’accompagnement scolaire par des actions de neutralisation.
Accompagner mon enfant durant le processus de réussite illustre sans exagération cette tentative courageuse des professionnels, dans le contexte gabonais, d’entreprendre une réflexion quasi inédite et oblitérée par le cadre juridico-institutionnel.
L’ouvrage présente l’effort de construction d’une réalité et de déconstruction des savoirs constitués autour du rapport à l’école des familles. Le rôle de la famille dans la réussite de l’enfant devient non pas ou plus un prétexte pour justifier ou plaider en faveur de son immixtion au sein d’une institution qui éprouve de la répugnance pour elle et de la peine à l’accepter comme partenaire dynamique et incontournable. La réussite scolaire ne peut être imputée à l’action exclusivement institutionnelle. Présenté de cette façon (simpliste), on renforce à grands frais la distance qui sépare les familles de l’école et qui donne à voir dans les esprits naïfs une dimension familiale.
L’intérêt de cet ouvrage se trouve dans la définition rigoureuse des concepts revendiqués sans contrepartie et qui accompagnent fidèlement la démonstration. La notion d’« accompagnement » soulève une problématique qui ne se réduit plus à une intervention domestique par laquelle la famille s’intéresse exclusivement à une obsession utilitariste fondée par le couple investissement/valeur ajoutée. « Accompagner » son enfant revient d’abord à une programmation de sa venue au monde. Ici l’improvisation et le hasard n’ont pas leur place dans un processus de planification. « Accompagner » son enfant c’est aussi le connaître du point de vue comportemental, pédagogique, cognitif et relationnel, de cerner ses choix et ses goûts. Toutes ces informations détenues par la famille peuvent être capitalisées par l’école.
Au-delà de la participation financière qui paraît relever d’un truisme, l’accompagnement se présente aussi comme un moment de partage d’expérience entre générations. La communication n’est pas en reste dans ce processus. Communiquer avec son enfant, c’est l’extirper des zones de turbulences représentées par le verdict scolaire et lui apporter l’assurance qu’on est toujours avec lui.
L’élève a besoin d’être motivé. Dans la même perspective, la célébration de la réussite ne doit pas passer inaperçue, c’est un moment exceptionnel de la vie scolaire qu’il faut « savourer ». Les auteurs invitent les acteurs de l’école à rompre avec l’idée d’un métier ingrat. La célébration d’une réussite doit être partagée avec d’autres artisans que sont les enseignants.
Les auteurs clôturent leur opuscule par un mémento de conseils qui favorisent la réussite et une étude de cas d’un « accompagnement ».
Je conseillerai vivement la lecture de cet ouvrage pour découvrir que, derrière les préjugés, une collaboration école et famille est plus que possible.
Gilbert Nguema Endamne, maître de conférences des universités CAMES, directeur de l’École doctorale, des Grandes Écoles et directeur de publication de la Revue gabonaise de recherche en éducation (AKENG).
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