Espérance Indigo
157 pages
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Espérance Indigo , livre ebook

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Description


Et si seul un enfant pouvait sauver le monde ?




Je m’appelle Loé, je suis un « enfant indigo » de neuf ans envoyé par l’univers pour sauver votre planète du réchauffement climatique. Bien que doté d’un don de persuasion exceptionnel, que vais-je pouvoir faire face à l’entêtement suicidaire de votre monde surpeuplé et pollué ?


Pour combattre mon plus farouche opposant : Râ, terroriste et prétendument dieu du soleil, j’aurai besoin de mamie Christine, cette vieille dame vivant entre deux réalités, de ma tante, Émeline Archer, de Sophie Blain, ex-capitaine du premier vol habité vers Jupiter, et de Walter Foster Powell, milliardaire visionnaire.


Rejoignez ma lutte et « évolutionnez » notre civilisation pour que tous les enfants du monde aient un plus bel avenir !



Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 novembre 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782381538723
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ISBN : 9782381538723
 
L’œuvre présente sur le fichier que vous venez d’acquérir est protégée par le droit d’auteur. Toute copie ou utilisation autre que personnelle constituera une contrefaçon et sera susceptible d’entraîner des poursuites civiles et pénales.
 
 
 
Espérance Indigo

 
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ils produisent à la demande et pour le compte d’un auteur ou d’un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.

Max Dautel
Espérance Indigo


 
À l’humanité !
Puisse-t-elle ouvrir les yeux sur elle-même
pendant qu’il en est encore temps !
À Léo , mon petit-fils,
qui devra malgré lui s’accommoder de ce monde !
 
Personnages :
Loé Bagin (né en 2099) 9 ans
Émeline Archer (née en 2076) 32 ans
Sophie Blain (née en 2046) 62 ans
Walter Foster Powell (né en 2078) 30 ans
Christine Chapotte (née en 1900)
Docteur Chandra, de Sciences & Humanité
Sciences & Humanité, fondation créée par Walter Foster Powell
Râ, farouche opposant au projet
Musiques écoutées pendant l’écriture. Certaines sont citées dans le roman :
Les Quatre Saisons de Vivaldi, au violon
La Toccata de J. S. Bach, au violon
L’Adagio d’Albinoni, au violon
Sea of Tranquility de Madis
Oxygène 3 de Jean-Michel Jarre
Classic l’album de Hauser et le London Symphony Orchestra
La valse n°2  de Chostakovitch, interprété par Hauser
Air on the G String de Bach, au violoncelle et interprété par Hauser
Gabriel’s Oboe d’Ennio Morricone, au violoncelle et interprété par 2Cellos
Concerto n° 21 de Mozart, interprété par Hauser
 
Vers une autre vie
«  Parfois, je regrette le temps où je ne savais pas !  », rumine Émeline Archer, confortablement installée sur le siège arrière de l’auto-taxi.
Au-dehors, la Suisse profonde devenue sèche et poussiéreuse, défile par monts et par vaux, écrasée sous le soleil brûlant de ce début mai. L’œil perdu de la passagère reconnaît les chalets typiques de la vallée aux toits pointus et aux balcons de bois agrémentés de géraniums malmenés par la chaleur. Partie du petit village de Treyvaux, elle file sur les routes désertes du canton de Fribourg vers un nouveau destin qu’elle n’accepte pas.
Où sont passées les grandes forêts de sapins verts aux branches chargées de poudreuse ? Et que sont devenus les sommets enneigés que lui avait tant vantés sa grand-mère ? Elle qui lui racontait ses interminables parties de luge et de descentes à ski de son enfance. Certainement enfuies dans un monde où l’hiver n’est plus qu’un lointain souvenir perdu dans les brumes du siècle passé. À jamais révolu, il a pourtant scellé de son impitoyable inconséquence le sort de la Terre. Le printemps promettait d’être caniculaire ; sans doute, restrictions et pénurie d’eau allaient-elles à nouveau battre des records, comme en connaissait tout le pays depuis de nombreuses années.
Son visage de brune, à la coupe au carré et aux grands yeux noirs, se reflète sur la vitre fumée, diluant en transparence sa mélancolie dans le paysage en mouvement. Par moment, se réfugiant derrière ses paupières aux longs cils, elle revoit les étendues infinies de Mars, ce monde en nuances de rouille et d’ocre, qu’elle avait quitté quelques semaines plus tôt. Un courriel interplanétaire la ramenait sur Terre, bien malgré elle.
Émeline avait grandi ici, en Suisse, avec sa sœur jumelle, Astrid. Inséparables et fusionnelles, partageant une enfance heureuse, elles avaient suivi les mêmes études, affronté ensemble l’immense chagrin de la perte de leurs parents à l’adolescence, puis fréquenté les mêmes garçons, avant de se fâcher définitivement pour l’un d’eux. Douze années sans un mot, ayant de moins en moins de nouvelles, elle avait fini par accepter un poste dans un grand groupe d’ingénierie spatiale pour s’éloigner de ses origines, mais surtout de ses douleurs.
Pourtant, si au début, la planète rouge se révéla une thérapie efficace, lui offrant une solitude réparatrice, elle avait subi un véritable choc en apprenant le décès de sa sœur en même temps que celui de son époux.
« Pourquoi me laisses-tu pareil fardeau ? Après que tu m’aies volé l’amour de ma vie, je n’ai jamais plus rêvé au bonheur, à une nouvelle rencontre. Contrairement à toi, je ne me suis jamais mariée. Quant à avoir des enfants… J’ai choisi de fuir, de gagner un autre monde pour préserver ce qui me restait d’équilibre et de vie. Et voilà que toi, en perdant la tienne, tu m’obliges à en assumer une autre… Pourquoi devrais-je renoncer à cette ultime liberté, celle d’être seule comme je l’entends ? »
Olympus Mons et Valles Marineris disparaissent de son esprit quand la voiture ralentit en franchissant un lourd portail ouvragé, avant de faire crisser ses pneus en s’engageant sur une allée gravillonnée. Quand la portière de l’auto-taxi s’ouvre, la chaleur suffocante de l’extérieur assaille la passagère. Jetant son sac sur son épaule, elle descend, ajuste ses lunettes de soleil, profitant de ces quelques secondes pour découvrir un grand manoir de style victorien aux murs épais ; certainement une réplique construite au début du XXe siècle. Au-dessus, tendus entre de grands pylônes en aluminium, des triangles de toiles multicolores se chargent d’atténuer l’ardeur du soleil printanier. Des haies d’arbustes, ressemblant aux buis, aujourd’hui disparus, et patiemment taillés, délimitent de magnifiques parterres de fleurs. De plus loin, perdus dans un grand jardin à l’anglaise, lui parviennent des bruits d’eau et des cris d’enfants.
Après quelques marches, elle remarque la plaque en bronze apposée à droite de l’entrée, annonçant la destinée des lieux : École, La Différence et pousse la porte. Dans le hall climatisé, ses pas résonnent sur le marbre blanc, attirant l’attention d’une réceptionniste visiblement agacée d’être dérangée dans la contemplation de ses ongles impeccablement vernis.

—  Bonjour, je suis Émeline Archer et j’ai…
—  … rendez-vous avec monsieur le directeur Valentini ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il vous attend ! termine pour elle l’employée en se levant, oubliant au passage toute forme de politesse.
Comprenant qu’elle doit la suivre, Émeline se laisse guider jusque devant une porte ouverte. Un homme grand, la petite cinquantaine et tiré à quatre épingles l’invite à entrer dans son bureau avant de refermer derrière elle.

—  Bonjour madame Archer !

—  Mademoiselle…
—  Hum… oui, bien sûr ! Excusez-moi, répond le directeur en lui faisant signe de prendre place.
Visiblement mal à l’aise, hésitant à regarder sa visiteuse en face, Valentini prend le temps de regagner son fauteuil, remue quelques papiers, remet en place un stylo avant d’oser l’affronter.

—  D’abord, je dois vous remercier d’être venue si vite malgré les circonstances.
Émeline, lasse de son long voyage, exaspérée par la lenteur calculée de son interlocuteur et sur le point de perdre patience, lui réplique sèchement :

—  Vous ne m’avez guère laissé le choix. Votre message parlait d’une… « urgence absolue » . Et malgré mes demandes d’éclaircissements, vous n’avez pas daigné m’en dire davantage, invoquant simplement une « situation familiale préoccupante » . J’ai dû… provoquer mon rapatriement sur Terre, faisant avorter une mission cruciale pour la colonisation de la planète rouge. Et je ne vous parle pas des foudres de mon employeur, qui d’ailleurs, en a profité pour m’annoncer que, désormais, il se passerait de mes servi

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