Que sont les décennies, pour ceux qui savent attendre… ?
266 pages
Français

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Description

Cette fiction débute avec la Seconde Guerre mondiale et nous emmène en 2022 ! Elle traverse trois guerres, le putsch d’Alger, l’Indépendance des colonies, Mai 68, les scandales et les crises politiques qu’a connus la France. La lâcheté des Français et la corruption des politiciens sont largement compensées par le courage hors normes de bien d’autres. Comment des êtres, soi-disant supérieurs, exploitent ceux qu’ils croient idiots et découvrent la vengeance inattendue de ces derniers ?... Alex, né à Paris en 1939, devient un jour l’oncle et le père adoptif d’une courtisane de très haut niveau, Arabe de surcroît, et future présidente des Français car « ce qui doit arriver arrive », et ce, encore plus rapidement quand la force du destin est accélérée par la déesse de la bêtise...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 février 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414023103
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-02308-0

© Edilivre, 2017
Dedicace
Toute personne qui affirmerait se reconnaitre à travers ces lignes, serait une fieffée menteuse car tout ce qui est raconté ici, n’est pas vrai. Enfin… presque…
Prologue
La gestion de l’espace par le temps est une manière d’entrevoir l’avenir qui nous est refusée ; mais, lorsque l’on narre ce qui s’est déroulé jadis, il n’est pas interdit de tricher un peu et de décrire, quelques années après, ce qui était prévisible, compte tenu de l’orientation qui avait été prise à cette époque…
Inutile d’être voyant extralucide pour affirmer que la France d’abord, l’Europe ensuite seront bientôt sous la domination des Arabes car une simple étude prévisionnelle tend à le démontrer.
« Je vous l’avais bien dit, mais vous ne m’avez pas cru » diront certains… … … … … … …
Qu’est ce qu’un jour dans une vie d’un homme ?
Qu’est ce qu’un jour pour un musulman ou un chrétien croyant ?
Le Coran dit :
« Cependant, un jour auprès de ton Seigneur, équivaut à mille ans de ce que vous comptez. » (Sourate XXII (22)- 47-Al-hajj : le pèlerinage)
Le Nouveau Testament Second Epître de Pierre, Chapitre 3, verset 8 (Avènement du Seigneur) :
« Il est une chose bien-aimés que vous ne devez pas ignorer, c’est que devant le Seigneur, un jour est comme mille ans et mille ans comme un jour. »
Qu’est ce qu’un jour dans l’existence de l’humanité sur terre ?
Carl Edward Sagan qui est né le 9 novembre 1934 à New York et est mort le 20 décembre 1996, était un scientifique et astronome américain.
Il a créé un calendrier cosmique qui ramène à l’échelle humaine l’histoire de l’Univers, du Big Bang à aujourd’hui. Dans le premier épisode de la série Cosmos, il ramène l’histoire entière de l’Univers dans un calendrier d’un an. Il place ainsi la naissance de l’Univers à la première seconde le premier janvier de l’année et le temps présent à minuit le 31 décembre. L’homme n’apparaît que dans les dernières minutes du 31 décembre, accompagné d’une quantité incroyable de bêtises.
Avant l’arrivée de l’homme sur la terre, les guerres et les massacres n’existaient probablement pas, les prédateurs tuaient pour se nourrir ou avaient des raisons pour le faire.
Deux choses sont sans limites : l’univers et la bêtise humaine…
Mais qu’est-ce que mille ans ?
En 1095, cela fait déjà 921 ans, comme le temps passe vite, débutait la première des huit croisades qui allaient occasionner une répercussion importante sur la société européenne et en particulier sur la France. Dans 79 ans, on en fêtera le millième anniversaire. Ces croisades eurent pour but de restaurer l’accès aux lieux de pèlerinages chrétiens en Terre Sainte. Ces dévotions étaient autorisées par les Arabes Abbassides, mais interdites par les Turcs Seldjoukides qui avaient pris Jérusalem aux Arabes en 1071. C’est ce qui motiva le début des croisades, vingt quatre ans après.
Puisque nous sommes allés « chez eux », en 1095, pourquoi ne viendraient-ils pas « chez nous » mille ans après, respectant la Bible et le Coran : un jour égal mille ans ? Mieux vaut tard que jamais… C’est à cela qu’ils s’emploient depuis quelques décennies, afin d’être prêts pour 2095. Quels sont les armes dont ils disposent ?
Le pétrole et l’argent qu’il procure à leurs sponsors, les pays du Golf qui achètent tout, qui graissent la pate à certains de nos dirigeants en faisant des petits cadeaux. Ils soudoient ces gens qui ont, parait-il des difficultés financières momentanées bien sûr, mais néanmoins réelles. Il est vrai que lorsque l’on perçoit des traitements de seulement 25000 Euros, il est compréhensible que l’on ait des fins de mois difficiles et que l’on ait l’impression que les mois sont sans fin.
Les huit croisades qui eurent lieu entre 1095 et 1270 furent un massacre, mais elles contribuèrent aussi, et surtout même, à développer les échanges entre l’Orient et l’Occident.
Dans soixante dix neuf ans, la fête sera certainement grandiose toutes les mosquées seront décorées pour l’occasion et les églises fermées par une décision gouvernementale décidée par la dictature Islamiste qui sera en place à l’Elysée.
Chapitre un…
« Les années 1930 et après… …
On chanta d’abord, on déchanta ensuite… »
Ce petit garçon vit le jour dans un hôpital parisien où sa mère était venue accoucher. Après quelques jours et avec l’avis favorable du médecin obstétricien, de la sage femme et de on ne sait plus trop de qui, elle put rejoindre ses pénates. En se mariant, elle était devenue Madame Bordenave, ce qui valait bien Mauricette Gombizon, son substantif de jeune fille. Son mari, Roger, eut toutes les raisons de penser, mais on ne peut jurer de rien, qu’il était le père de cet enfant qui s’appela Alexandre. Il se rendit donc à la mairie de l’arrondissement pour faire enregistrer cette naissance. Alexandre Alphonse Basile Bordenave fut son nom.
C’était quelques mois avant la guerre, pas la Grande mais la drôle, celle de 39. Il n’était pas encore question de conflit, du moins pour les français moyens qui se préparaient à partir en vacances.
Le militaire continuait de faire rire comme il le faisait depuis longtemps car il était fréquemment décrit dans des saynètes (mot usité à l’époque) illustrant le comique troupier, ce digne représentant du combattant français. Dans bien d’autres pays, les soldats sont de brillants guerriers, des défenseurs de la nation, des gardiens du régime, des serviteurs de l’état. En France, c’étaient des bidasses généralement considérés comme de joyeux imbéciles. Ces sketches prônaient la plaisanterie bien grasse, les réflexions d’adjudants stupides, de colonels idiots de soldats grotesques. Les créateurs n’avaient pas à chercher très loin l’inspiration, ils trouvaient leurs idées dans l’observation des êtres au quotidien. L’esprit militaires, ne s’invente pas, il est comme celui des hommes politiques ; ces gens là n’ont besoin de personne pour s’auto-ridiculiser.
Ceci n’incitait pas les Français à la préparation d’une guerre et de toutes les façons, la moindre allusion à cette éventualité était réfutée par les hommes politiques du moment.
Des films comme : « Les gaietés de l’escadron », « Les dégourdis de la onzième », « Ignace », « Tire au flanc, « le cavalier Lafleur » et autres « Coq du régiment » qui sont un condensé de bêtise, ne contribuaient pas au développement d’un éventuel sentiment patriotique ou guerrier chez les jeunes recrues.
C’est à cette époque que les congés payés virent le jour.
Avant la loi du 20 juin 1936, qui institua deux semaines de vacances pour tous les salariés, peu d’employés et d’ouvriers bénéficiaient de congés rémunérés. Avant 1936, ce principe était très limité en France, alors que plusieurs pays les avaient déjà instaurés, notamment l’Allemagne dès 1905, l’Autriche-Hongrie et les pays scandinaves depuis 1910, la Tchécoslovaquie, la Pologne, le Luxembourg au début des années 20, puis la Grèce, la Roumanie, l’Espagne, le Portugal, le Chili, le Mexique, le Brésil, entre la fin des années 20 et le début des années 30.
Pour les Français, ce privilège restait réservé à quelques secteurs, preuve que nous étions en retard dans ce domaine. Ils furent un droit acquis par les travailleurs français le 7 juin 1936. Cette innovation sociale majeure pour l’époque est de nos jours une évidence et 1936 fut l’année de leur institution !
Être payé à ne rien faire, était « une idée neuve », qui amena, avec ces droits nouveaux, une mentalité nouvelle.
Le 3 mai 1936, le Front Populaire gagna les élections et cette victoire provoqua un élan de revendications chez les travailleurs. Il y eut des mouvements de grèves et l’occupation pacifique des usines entraînant plus de 2 millions d’ouvriers dans une lutte pour de meilleures conditions de travail et l’ouverture de négociations avec le patronat.
La France fut paralysée et, sous la pression du nouveau gouvernement, des discussions s’engagèrent, ce qui amena la signature des accords dits de Matignon, entre le Président du Conseil, Léon Blum, la Confédération Générale du Patronat Français et la Confédération générale du travail. Ces accords prévoyaient la généralisation des conventions collectives, la création de la fonction de délégué du personnel et une augmentation de douze pour cent des salaires.
Bref, ce fut Byzance !!!!!
D’un autre coté, la tendance était à la « débrouille ». On chantait « j’ai ma combine », « le dénicheur » qui faisaient l’apologie du « combinard ». Les voyous étaient à l’honneur dans les films, les chansons : « Les jules avaient des casquettes et de belles rouflaquettes »
Les « jules » et tous les autres dansaient la java dans des bals mal famés.
Tout était pour le mieux.
Une guerre éventuelle ? Qu’allez-vous chercher là !!!
Le défilé du 14 juillet 1939 fut grandiose montrant la force de nos régiments. Les troupes britanniques défilèrent aux Champs-Élysées aux côtés de l’armée française, sous les acclamations du public ; c’est vous dire… …
L’Allemagne n’avait qu’à bien se tenir, la France avait la fameuse Ligne Maginot.
C’est quoi, cette ligne ?
Sur ordre du ministre de la guerre, André Maginot cette ligne de fortifications fut construite par la le long de ses frontières Françaises avec la Belgique, le Luxembourg, l’Allemagne, la Suisse et l’Italie de 1928 à 1940.
Le terme « ligne Maginot » désignait parfois le système entier, mais plus souvent les seules défenses contre l’Allemagne, c’est-à-dire celles du théâtre d’opérations du Nord-est. La protection contre l’Italie se nommait ligne alpine ou théâtre d’opérations du Sud-est. À cela s’ajoutaient les fortifications de la Corse, de la Tunisie (dite ligne Mareth) et d’Î

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