Toi et moi malgré tout
185 pages
Français

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Toi et moi malgré tout , livre ebook

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Description

Sous son apparence froide, Benji cache un grand cœur. Le jeune homme a des désirs et des rêves que jamais il ne pourra réaliser. Sa vie est déjà toute tracée et pas une seconde il n’a songé à se rebeller.
Ça, c’était avant de faire la connaissance de la nouvelle.


Récemment arrivée en ville avec sa famille, Micky tente de s’intégrer dans le lycée où elle est inscrite. Rapidement, elle se rapprochera de Benji, mais leur relation demeurera secrète.



De secrets à non-dits, beaucoup d’obstacles se dresseront sur le chemin du jeune couple. Parviendra-t-il à les surmonter ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 septembre 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782819107521
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

TOI et MOI
Malgré tout

C.N. FERRY
Du même auteur aux Editions Sharon Kena
Les Guerriers de l’ombre (la saga)
Brad et Cassie
No Choice (saga)
Not Allowed
Monde Obscur
Carpe Diem
Rebelle
Un aller simple pour Deeplake + Retour à Deeplake
In love de toi
La meute de Wicklow
Obsession (trilogie)
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »

© 2021 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Table des matières
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Épilogue
Chapitre 1
Michaëla

Je sors du secrétariat où je suis allée apporter des papiers pour finaliser mon transfert dans ce lycée et j’ai récupéré les livres dont j’aurai besoin pour cette année ici.
Avec mes parents et ma sœur, nous avons emménagé ce week-end à Rouen. Mon père y a trouvé un travail mieux payé et je n’ai pas eu d’autre choix que de suivre ma famille.
C’est donc les bras chargés que je déambule dans les couloirs en essayant de me repérer. Je suis en première, je viens de fêter mes seize ans et je déteste me fondre dans la masse.
Je regarde autour de moi pour chercher le numéro des salles sur les portes. Je trouve la 106, je ne dois donc plus être loin de la 112 où j’aurai un cours de mathématique. Soudain, je heurte quelqu’un et mes livres se retrouvent pour la plupart sur le sol.
— Tu peux pas regarder où tu marches !
Je lève la tête pour voir qu’un mec se tient devant moi. Il transpire l’arrogance et semble vraiment malpoli. Le fait qu’il soit entouré par deux types me fait penser que c’est un caïd ici.
Dommage pour lui, je ne suis pas du genre à baisser les yeux et me pousser en m’excusant.
— Je suppose que tu m’as vue arriver, tu aurais pu te décaler !
— Pardon ?
J’imagine qu’il s’attendait à ce que je la ferme.
— Oh quoi ? Tu es sourd en plus d’être aveugle ?
— Mais t’es qui, toi, pour me parler comme ça ? s’énerve-t-il.
Je constate que le beau gosse – parce qu’il faut bien reconnaître qu’il est canon – n’aime pas se faire remettre en place.
— Parce qu’en plus, je devrais te cirer les bottes ? Tu as une petite bite et tu compenses en jouant au kéké ou comment ça se passe ?
Il vire au rouge de colère ; je pense que je vais un peu loin. C’est mon premier jour dans cet établissement, je devrais peut-être éviter de me faire remarquer et prendre en grippe par l’un des piliers de ce lieu.
Je soupire bruyamment pour bien lui montrer mon mécontentement et m’accroupis pour ramasser mes livres. Lorsque je me redresse, le trio a disparu.
— Connard ! pesté-je pour moi-même.
— Tu n’aurais pas dû lui parler comme ça ! me reproche une fille près de moi.
Je plante mes yeux dans les siens et l’interroge du regard.
— C’est Benjamin Villardiaire, me dit-elle comme si son nom devait répondre à toutes mes questions.
— Jamais entendu parler.
— Il est en terminale. C’est un peu le chef ici.
Ça, je l’avais compris rien qu’en posant les yeux sur lui.
— Tu devrais t’excuser, sinon il va pourrir ton année.
J’ai envie d’éclater de rire. Si la demoiselle pense que j’aurais dû m’écraser devant le roi du bahut, ce n’est pas mon cas.
— Je suis une grande fille, affirmé-je.
Elle hausse les épaules, pas certaine que je m’en sorte vivante. Je ne suis pas du genre à me laisser marcher sur les pieds, ce n’est pas un connard arrogant qui aura raison de moi.
— Je m’appelle Michaëla, me présenté-je. J’ai cours en 112, et toi ?
— Maths avec M. Voltaire, comme moi. Je suis Ariane.
C’est toutes les deux que nous regagnons la salle indiquée sur notre emploi du temps ; elle est dans la même classe que moi.
— Tu es nouvelle et je pense que tu vas avoir besoin de mon aide pour ne pas faire de vagues !
J’éclate de rire à sa remarque. Si elle s’imagine qu’elle va m’aider à entrer dans un moule, la fermer et faire profil bas, elle se goure totalement. Ariane a l’air bien gentille, mais sa personnalité effacée est diamétralement à l’opposé de la mienne.
Nous entrons en classe et elle me propose de m’asseoir à côté d’elle. Elle me présente à ses amies : Maeva et Lijane. Elles aussi me semblent timides.

***

Étant donné que je ne connais personne, je passe la matinée avec les trois filles aimables. Ensuite, nous allons manger ensemble à la cantine. Je suis externe, mais je dispose d’une carte afin d’y prendre mes repas lorsque j’en ai envie.
En sortant du bâtiment de cours, j’aperçois Benjamin je ne sais plus quoi devant les grilles d’entrée. Il est avec ses deux acolytes et chacun fume une cigarette. Ariane raconte ma rencontre avec le mec le plus populaire à ses deux amies. Ces dernières me conseillent également de m’excuser auprès de lui si je veux passer une année sans heurts. Je lève les yeux au ciel. Si l’une d’elles me force à me planter devant ce type pour faire amende honorable, elle ne sera pas déçue du voyage parce que je m’amuserai encore à lui rabattre le caquet.
Je sens son regard sur moi, cet abruti est en train de me fixer, et je peux même capter sa haine. Il va essayer de faire de moi son souffre-douleur ; il peut toujours rêver !
— T’inquiète, il ne mange pas à la cantine, dit Maeva, pensant me rassurer.
— Il peut bien manger où il veut, j’en ai rien à foutre !
Et je pivote un instant afin de fixer le beau gosse, un brin provocatrice, je le reconnais, mais j’adore ça ! Ensuite, je suis les filles dans le bâtiment de restauration. Je constate que c’est un libre-service et qu’il y a pas mal de choix dans les entrées. Deux plats principaux nous sont proposés, puis plusieurs desserts. C’est mieux que dans mon ancien lycée où nous nous asseyons à des tables de huit et les cantinières faisaient le service. Nous n’avions aucun choix. Si l’élève n’aimait pas le repas proposé, c’était tant pis pour lui. Je ne suis pas difficile, donc ça ne m’a jamais vraiment dérangée.
Lorsque nous sommes attablées, Lijane, Maeva et Ariane s’intéressent à moi. Elles veulent savoir d’où je viens et ce que je fais ici. J’élude en racontant que mon père a été muté à Rouen.
— Je viens d’un bled paumé dans les Alpes.
La montagne, c’est bien, mais la ville, c’est mieux.
Je me prête à leur jeu de questions-réponses durant un temps. Je leur dis que j’ai une petite sœur, qui est au collège, que mes parents travaillent tous les deux et qu’on a acheté une jolie maisonnette proche du lycée. Je peux ainsi faire le trajet à pied, alors qu’Amélia doit prendre le bus pour aller en cours.
Ensuite, c’est elles que j’interroge, hors de question que je sois la seule à être passée au crible. Nous apprenons ainsi à faire connaissance et je les trouve sympas, même si aucune ne pétille. Elles vivent leur vie sans heurt et sans vague, une vie fade en somme. Tout l’opposé de moi.
Lorsque nous sortons de la cantine, la cour est pleine d’élèves. Plusieurs révisent, d’autres sont sur leur téléphone ou discutent. Nous nous installons sur un muret et je pianote sur mon smartphone pour aller sur les réseaux sociaux ; je ne suis pas accro, mais j’aime bien ça.
— Tape : Benji Vldr, me dit Ariane. Et mate les photos.
Je m’exécute et tombe sur le profil du dénommé Benjamin. Je fais défiler son fil d’actualité en constatant qu’il en met pas mal de lui. Lorsque j’en vois une où il est torse nu, j’en déduis qu’il fait du sport pour être si musclé. De jolies tablettes de chocolat se dessinent sur son ventre. Le paysage derrière lui est magnifique, j’aperçois une piscine avec une eau bleue transparente.
— C’est chez lui ? demandé-je aux filles.
Puis je me rends compte qu’elles l’ignorent peut-être.
— Oui, me répond Ariane. Il a une grande villa à la sortie de la ville. Son père est blindé de thunes.
Je regarde encore un peu, juste pour le plaisir des yeux. Il pose toujours seul, jamais avec ses potes ou une fille. Ses clichés sont beaucoup appréciés et commentés, mais lui ne répond pas aux remarques.
— Il organise souvent des fêtes quand son daron est absent, m’apprend Lijane.
— Fais-lui une demande d’amis, me taquine Maeva.
Je remonte le fil d’actualité et m’exécute sous les yeux médusés des filles. Visiblement, aucune ne m’en pensait capable et Maeva rigolait. Je ne suis pas du genre à réfléchir longuement avant de prendre une décision et je trouve ça fun de l’emmerder encore un peu.
En relevant les yeux, je constate que le mec populaire passe les grilles, entouré de ses acolytes.
— C’est qui, les deux, là ?
C’est Ariane qui me répond en me donnant leur prénom.
— Yan et Gabin. Ils traînent avec Benji depuis des années.
Je ne baisse pas les yeux et les dévisage sans vergogne, surtout lui.
— Tu devrais arrêter ça, me conseille Maeva.
Benjamin croise mon regard et ne se détourne pas. Il s’arrête même pour me fixer – moi, la vilaine fille qui n’a pas été gentille avec lui –, ce sera vraiment à qui tiendra le plus longtemps. S’il veut jouer à ça, j’ai tout mon tem

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