Entre désert et toile
183 pages
Français

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Description

En 1990, à D’kar (Botswana), était créé le premier projet d’art à destination des populations san naro du Kalahari : le Kuru Art Project. De ce projet allait émerger un mouvement artistique de portée internationale, désormais connu sous le nom d’art san contemporain. À partir d’une ethnographie détaillée, Entre désert et toile raconte comment l’art est venu à D’kar et a transformé les pratiques et les modes de représentation, mais aussi le regard porté sur celles et ceux que la culture populaire avait jusqu’alors fait connaître en Occident en tant que chasseurs-cueilleurs nomades ou « Bushmen ». Combinant documents ethnographiques et historiques, il retrace les mouvements circulatoires inhérents à la création et à la diffusion de ces oeuvres sur les marchés de l’art internationaux.


Médiations, traductions, rapports de pouvoir : ce livre questionne également les enjeux propres à l’ethnographie d’un processus créatif en contexte postcolonial. Comment maintenir une pratique ethnographique sans se retrouver soi-même engagé dans une dynamique qui impose aux images ses propres codes ? Et dès lors, quelle forme lui donner ? Ces questions amènent l’auteure à développer, dans la dernière partie de l’ouvrage, un portrait fragmentaire et sensible d’une artiste du Kuru Art Project, Coex’ae Bob. À partir d’une démarche collaborative, l’ethnologue et l’artiste y proposent une déambulation entre tableaux, plantes, textes et images, où se dessine une relation intime au Kalahari d’aujourd’hui.


Préface de Nathalie Heinich

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 1
EAN13 9782889303557
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0165€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Collection « Ethnographies »
Dans le prolongement des « Recherches et travaux de l’Institut d’ethnologie de Neuchâtel », la collection « Ethnographies » rassemble aujourd’hui les thèses de doctorat, essais et ouvrages thématiques de chercheuses et chercheurs issus de l’anthropologie et d’autres disciplines des sciences humaines et sociales. Elle se focalise sur les recherches qui fondent leur analyse des processus socioculturels sur des enquêtes qualitatives de longue durée en privilégiant l’observation-participante (ou l’immersion), le décentrement et la réflexivité. La collection entend dynamiser et faire rayonner la démarche ethnographique en l’envisageant au-delà du seul cadre de l’anthropologie et en soulignant sa pertinence pour de multiples disciplines. De par son format et son style, « Ethnographies » s’adresse à un large public (acteurs du monde académique mais aussi praticiens et professionnels des différents champs étudiés), soucieux de réfléchir à la complexité culturelle et sociale.
La collection est dirigée par Hervé Munz et encadrée par un comité scientifique représentant le monde romand de l’anthropologie et des sciences humaines et sociales.


© Éditions Alphil-Presses universitaires suisses, 2021
Case postale 5
2002 Neuchâtel 2
Suisse
 
 
www.alphil.ch
 
Alphil Diffusion
commande@alphil.ch
 
 
DOI : 10.33055/ALPHIL.03150
 
ISBN papier : 978-2-88930-353-3
ISBN EPUB : 978-2-88930-355-7
 
 
 
Publié avec le soutien du Fonds national suisse de la recherche scientifique.
 
Cette publication a bénéficié
– du soutien de la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Neuchâtel ;
– du prix de thèse 2019 du musée du quai Branly – Jacques Chirac.


 
Les Éditions Alphil bénéficient d’un soutien structurel de l’Office fédéral de la culture pour les années 2021-2024.
 
Illustration de couverture : Coex’ae Bob, Sans titre . 2019. Huile sur toile. 85 x 57 cm.
© Kuru Art Project. Photographie : Julien Monney.
 
Responsable d’édition : Sandra Lena


Remerciements
L a réalisation de cette thèse est le résultat d’un long processus qui a été possible grâce à la rencontre et au concours de nombreuses personnes, que je souhaiterais remercier ici.
L’existence de ce travail doit beaucoup à la complicité intellectuelle, à la présence patiente, aux intérêts croisés et aux relectures exigeantes de Julien Monney, avec lequel j’ai partagé durant toutes ces années la vaste gamme d’émotions qui a accompagné la réalisation de cette thèse.
Je tiens à remercier chaleureusement mes directeurs de thèse, Philippe Geslin, Nathalie Heinich et Ellen Hertz pour avoir accepté d’encadrer ce travail et avoir tout au long de ces années constamment renouvelé leur soutien, nourri mes réflexions et su rediriger en souplesse et avec une bienveillance pertinente les multiples idées qui ont traversé cette étude. Toute ma gratitude va également à Maitseo Bolaane, Brigitte Derlon et François-Xavier Fauvelle pour leurs retours constructifs et les pistes de pensées qu’ils ont ouvertes lors du colloque de thèse. Je leur suis également reconnaissante d’avoir spontanément accepté de faire partie de ce jury. Que Monique Jeudy-Ballini et Octave Debary soient également remerciés pour leurs précieuses relectures et leurs retours éclairants à l’occasion du comité de thèse à l’EHESS.
Cette recherche doit également beaucoup au Pôle national de compétence NCCR eikones : Critique de l’image de l’Université de Bâle qui non seulement l’a soutenue financièrement, mais a également procuré durant trois années un espace où forger une véritable réflexion sur l’image dans une perspective interdisciplinaire. Merci tout particulièrement à Arno Schubbach et à tous les membres de l’école doctorale Das Bild als artefact. Mes recherches ont aussi bénéficié du soutien financier du Service de l’égalité des chances de l’Université de Neuchâtel et de la Mathieu-Stiftung de l’Université de Bâle.
J’aimerais remercier les institutions et les personnes au Botswana qui ont rendu cette recherche possible. Un merci tout particulier à Neo Matome ainsi qu’au San Research Centre de l’Université du Botswana, pour leur soutien tant administratif qu’académique. Je remercie également le Minister of Youth, Sport and Culture et plus spécifiquement le Département de l’art et de la culture pour avoir autorisé cette recherche. Merci également à l’Office de la recherche et du développement de l’Université du Botswana pour m’avoir guidée dans les démarches éthiques et administratives ainsi qu’à Connie Rapoo. Je remercie les représentants de la Kuru Family of Organizations, James Morris, Aron Johannes, Gaobolelwe Ngakayeaja et Kaelo Mokomo de m’avoir accordé l’autorisation pour mener cette recherche.
Il est des moments qui s’avèrent être décisifs dans le parcours d’un individu et à cet égard ma découverte en 2008 du Kuru Art Project lors de l’exposition Créer pour exister en Dordogne a été l’un de ces moments charnières. Je souhaite alors remercier chaleureusement Jean-Michel et Patricia Geneste qui m’ont fait connaître le Kuru Art Project et qui ont mis en place les conditions idéales pour me permettre d’initier le processus qui allait aboutir à ce livre.
Ce travail a eu la chance de pouvoir prendre forme dans plusieurs projets d’exposition. Je remercie alors sincèrement Christian et Anne-Laure Dupré avec lesquels j’ai eu le plaisir de collaborer à l’exposition Rêves de Kalahari . Merci également à Marc-Olivier Gonseth et à toute l’équipe du Musée d’ethnographie de Neuchâtel ainsi qu’à Élodie Gaille, Blaise Mulhauser et le Jardin botanique de Neuchâtel qui ont apporté une dimension supplémentaire à cette expérience en lui associant deux projets de collections et d’expositions des œuvres du Kuru Art Project.
Merci également aux chercheurs que j’ai rencontrés au cours de ces recherches et qui ont, de diverses manières, participé à la construction de mes réflexions : Mathias Guenther, Jennifer Hays, Janet Hermans, Robert Hitchcock, Jenny Lawy, Junko Maruyama, Velina Ninkova, Akira Takada et tous les participants des San Research Center Seminars. Je souhaite également remercier Megan Biesele, Jean Comaroff et Kazunobu Ikeya pour avoir eu la gentillesse de m’envoyer de la documentation ou d’apporter leur aide dans mes recherches documentaires.
Ce travail n’aurait jamais été ce qu’il est devenu sans la présence, la complicité et l’ouverture d’esprit de Coex’ae Bob. Elle a accepté de partager avec moi ses histoires et ses connaissances, elle m’a laissée intégrer une partie de son quotidien et a essayé au mieux de me transmettre sa langue. Ce travail lui doit beaucoup ainsi qu’à sa famille et tout particulièrement à Ncaoka Bob, Tumku Bob et Nicodemus Barkard.
Un grand merci également à Nqose Tcgamku qui, bien au-delà de son rôle initial de traductrice, a été une excellente partenaire de recherche et une amie tout au long de mon terrain au Botswana. Je remercie aussi son mari James Freddy, grâce auquel j’ai pu trouver un logement à D’kar et qui a été de précieux conseil durant cette recherche.
Ce travail doit beaucoup à Maude et Pieter Brown qui ont accueilli et suivi cette recherche avec générosité, enrichi ce travail de très nombreuses discussions et qui ont contribué par leurs soutiens multiples et réitérés à rendre mon séjour à D’kar agréable.
Mes remerciements vont bien sûr à tous les artistes du Kuru Art Project : Qgõcgae Cao, Jan Tcega John, Thamae Kaashe, Qgam Khãx’a, Gamnqoa Kukama, Cg’ose Ntcõx’o, Xgaiga Qhomatcã, Cgoma Simon, Nxabe T ã se, Kg’akg’am Tshabu, X’aga Tcuixgao, Ncaote Thama, Xgaoc’õ X’are. Je remercie également Qãe

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