Lire Étienne Parent (1802-1874) : Notre premier intellectuel
320 pages
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Description

Étienne Parent, le premier «classique autochtone» de l'étude des sciences sociales, est peu connu aujourd'hui. Découvrez l'homme, son œuvre et sa contribution à la société canadienne-française.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 avril 2011
Nombre de lectures 0
EAN13 9782760523210
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Du même auteur Le Canada français après deux siècles de patience,Paris, Éditions du Seuil, Collection « L’histoire immédiate », 1967. Incertitudes d’un certain pays,Québec, Les Presses de l’Université Laval, 1979. Pratique de l’État au Québec,Montréal, Québec/Amérique, 1984. Notre miroir d deux faces : Trudeau–Lévesque,Montréal, Québec/Amérique, 1985. Quand Tocqueville et Siegfried nous observaient...,Sainte-Foy, Les Presses de l’Université du Québec, 1990.
1994 Presses de l’Université du Québec 2875, boulevard Laurier, Sainte-Foy (Québec) G1V 2M3
Données de catalogage avant publication (Canada) Bergeron, Gérard, 1922-Lire Étienne Parent, 1802-1874 : notre premier intel-lectuel. Comprend des réf. bibliogr. et un index. ISBN 2-7605-0754-8 1. Parent, Étienne, 1802-1874. 2. Écrivains canadiens-français – Québec (Province). 3. Intellectuels – Québec (Province). 4. Québec (Province) – Politique et gouver-e nement –19 siècle. 5. Québec (Province) – Conditions e sociales – 19 siècle. 6. Québec (Province) – Condi-e tions économiques – 19 siècle. I. Titre. PS8431.A74Z56 1994 C848’.3 C94-940493-4 PS9431.A74Z56 1994 PQ3919.P37Z56 1994
ISBN 2-7605-0754-8 Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés©1994 Presses de l’Université du Québecer Dépôt légal – 1 trimestre 1994Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada Imprimé au Canada
Table des matières
Avant-propos............................................................................................................IX Notice biographique............................................................................................... XV Première partie LE JOURNALISTE (1822–1842) ............................................................................. 1Introduction3 ...............................................................................................................
Chapitre I Un journaliste débutant à la barre d’un journal renaissant (1822-1825)............................................................................................................. 9
Chapitre II Le bibliothécaire de l’Assemblée et (par le journal) « du peuple » (1831-1835)........................................................................................................... 23
Chapitre III Une plume de journaliste comme seule « arme » de combat (1835-1837)........................................................................................................... 39 Chapitre IV Dans une période de troubles, « qu’allons-nous faire ? » (1837-1838)........................................................................................................... 57 Chapitre V Devant un « dictateur » à la romaine avec le faste d’un despote oriental (1838)................................................................................. 81
Chapitre VI Unir ou fédérer, anglifier et assimiler, et même commencer à s’en sortir ! (1839-1842) .............................................................. 105
VIII
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Deuxième partie LE CONFÉRENCIER (1844–1852) .................................................................... 133 Introduction........................................................................................................... 135 Chapitre VII Les idéeséconomiques ...................................................................................... 141 1.L’industrie considérée comme moyen de conserver notre nationalité (1846) ............................................................................. 142 2.Importance de l’étude de l’économie politique (1846) .............................. 152 3.De l’importance et des devoirs du commerce (1852) ................................ 160
Chapitre VIII Les idéessociales............................................................................................... 173 1.Considérations sur notre système d’éducation populaire, sur l’éducation en général et sur les moyens législatifs d’y pourvoir (1848) ................................................................................... 174 2.De l’intelligence dans ses rapports avec la Société, première partie (1852) ............................................................................... 183 3.De l’intelligence dans ses rapports avec la Société, deuxième partie (1852) .............................................................................. 199
Chapitre IX Les idéesreligieuses............................................................................................ 215 1.Du prêtre et du spiritualisme dans leurs rapports avec la société (1848) ................................................................................ 216 2.Du travail chez l’homme (1847) ................................................................ 231 3.240Considérations sur le sort des classes ouvrières (1852) ............................. Conclusion générale .............................................................................................. 251 Note bibliographique ............................................................................................ 295 Index ...................................................................................................................... 297
Avant-propos
Pourquoi ce livre ? 1 Ayant déjà commis un petit livre portant sur deux de nos « classiques étrangers », et sans le moindre ferme propos de ne pas recommencer, nous ne nous étendrons pas sur les raisons de la présente récidive à propos de notre premier « classique autochtone » dans le domaine, aujourd’hui illimité, de l’étude des sciences sociales. Tel nous apparaît bien Étienne Parent (1802-1874) après avoir pratiqué systématiquement l’ensemble de ses écrits qui devraient lui valoir une première place, et même unique, dans notre histoire intellectuelle. Les Histoires de... (n’importe quoi) commencent d’habitude par le rappel des contributions, plus ou moins aventureuses, des précurseurs, fondateurs, « premiers-en-date... » dans le domaine en cause. Sans trop s’en rendre compte, pendant la guerre un élève des classes supérieures d’un de nos collèges se trouvait à entretenir une espèce de curiosité, nullement perfide et presque affectueuse, envers nos pionniers de la vie de l’esprit au Canada français, ainsi qu’on appelait alors le Québec. À l’aide de manuels 1.« Par ces classiques étrangers nous arrive un peu de ce vent du large sur notre bizarre aventure historique qui ne sera jamais complètement jouée. Le voyage proposé se fera en bonne compagnie. De grands esprits eux-mêmes, nos auteurs sont aussi d’une belle lignée qu’on a pu faire remonter à Montesquieu. » (Gérard BERGERON,Quand Tocqueville et Siegfried nous observaient...,Sainte-Foy, Presses de l’Université du Québec, 1990, p. xiv).
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2 ou de recueils de « morceaux choisis », il était alors loisible d’apprendre qu’Octave Crémazie se dégageait du peloton comme poète après tant de rimailleurs, que François-Xavier Garneau avait été le premier historien digne de ce nom après une profusion d’annalistes et de chroniqueurs ; et qu’à l’époque où Philippe Aubert de Gaspé écrivait un premier roman historique, c’était par le roman social qu’Antoine Gérin-Lajoie se faisait un nom dans le monde littéraire d’alors. À l’instar des gloires politiques – Papineau, père et fils, Louis-Hippolyte LaFontaine, etc. –, les producteurs de la vie de l’esprit se verront plus tard consacrés par des noms de rues et de boulevards ou encore de maisons d’enseignement, par des plaques commémoratives, voire par des monuments publics ainsi que l’avait justement été l’historien Garneau. A-t-il jamais été question, quelque part, d’honorer ainsi la mémoire d’Étienne Parent ?
Pourquoi, d’une envergure intellectuelle pourtant comparable, Étienne Parent, penseur du Parti patriote et d’abord allié de Papineau, puis son adversaire au plan idéologique, et qui, à la direction duCanadien,pouvait interpeller d’une manière plausible le gouverneur, les chambres d’assemblée ou même les autorités de Westminster ; pourquoi, bref, Parent est-il autant inconnu des générations intellectuelles et politisées d’aujourd’hui ? (Font exception les historiens de l’évolution politico-constitutionnelle de notre pays au siècle dernier, qui tiennent généralement compte du rôle important joué par l’éditorialiste duCanadien.)Il suffira de mentionner, comme première explication d’ordre technique, le fait que, n’étant pas l’auteur d’un ou de quelques livres, Parent dut sa renommée politique précoce à la production parcellaire et disséminée de journaliste, profession qu’il pratiqua entre 1822 et 1842. La première partie de son œuvre est donc constituée de fort nombreux articles dispersés dans la collection d’un journal, publié au rythme tri-hebdomadaire, qu’il dirigeait et animait. L’accès à sa pensée critique au jour le jour n’est pas facile : il ne se trouve guère que de rares thésards à s’imposer la corvée de voir de près la totalité de textes autant hachurés. Après son retrait du journalisme à l’âge de quarante ans, Parent s’exprimera pendant huit années par le média oral de la conférence publique, sous la forme de courts essais traitant de sujets divers et plus gr 2.Un collégien de notre génération avait à sa disposition l’ouvrage de M Camille ROY,Manuel d’histoire de la littérature canadienne de langue française,Montréal, Librairie Beauchemin, 1939 (nouvelle édition) ; ainsi que, comme outil complémentaire, du même auteur,Morceaux re choisis d’auteurs canadiens,édition). C’est dans ceMontréal, Librairie Beauchemin, 1934 (1 manuel qu’on pouvait apprendre l’importance d’Étienne Parent dans notre histoire littéraire (p. 26-29) ; et, dans cesmorceaux choisis,que nous avons pu lire, pour la première fois, une douzaine de pages de la prose du journaliste-conférencier (p. 24-36).
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