La Clé - Tome 1
326 pages
Français

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Description

Changer le monde... en mieux! C’est, comme beaucoup le savent, le rêve utopique que l’homme caresse depuis la nuit des temps. Pour s’atteler, une fois de plus, à une tâche si faramineuse, Pascal P. Poivre propose (aux gens de bonne volonté) d’utiliser une prodigieuse CLÉ. Pièce rarissime qui a eu l’heur d’être forgée grâce à la découverte d’une « insolite » identité de l’Univers. N’empêche qu’une telle sorte de « sésame » permet déjà de donner de plausibles et de logiques réponses à des questions primordiales telles que : Pourquoi peut-on remettre en cause la nature et l’importance du big-bang ? Pourquoi la matière vivante diffère-t-elle tant de celle inerte ? Qu’est-ce que l’éternité ? Qu’est-ce que le temps ? Qu’est-ce que la vie ? Qu’est-ce que la mort ? Etc.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 avril 2013
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342004359
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0071€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La Clé - Tome 1
Pascal P. Poivre
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
La Clé - Tome 1
 
 
 
À tous les hommes de la Terre.
En particulier :
À ceux entreprenants,
à ceux sages,
et à ceux de bonne volonté.
 
 
 
 
Rien ne saura arrêter la lente évolution naturelle
 
 
 
Comme toute personne avisée peut le constater , la Société du début du XXIème siècle (notre Société) est en train de vivre une période de transition assez critique. Cela est dû à plusieurs causes. Savoir : la frénétique envie de changement, la montée de la violence et enfin la désertion lente – mais inéluctable – qu’est en passe de subir la croyance religieuse. La crise religieuse est d’ailleurs possible la noter de deux manières : soit dans l’inquiétante diminution des membres qui constituent le clergé, et soit dans la faible affluence des adeptes dans les lieux du culte.
 
REMARQUE. Les religions qui sont encore florissantes aujourd’hui, elles péricliteront sûrement demain. Et c’est, à mon humble avis, à cause de la transformation pragmatique de toute chose qu’impose le processus évolutif universel. Disons que tôt ou tard, un tel procédé naturel finit bien par frapper même les institutions que l’homme s’escrime à consolider sans arrêt, à cause de leurs fondements flous et mythiques.
 
Cela étant, que de questions l’on s’est posées (et combien d’autres l’on continue à se poser) à ce propos. La plus cruciale étant, sans aucun doute, celle-ci : «  Pourquoi tout a tendance à aller à vau-l’eau  ? »
On peut en effet se demander : « Pourquoi l’homme moderne est-il aussi pressé ? Pourquoi l’être humain au lieu de s’assagir avec le temps et son développement mental, il devient plus méchant ? Et pourquoi après tant de siècles de règne, pour quelle plausible et puissante raison s’est amorcé le long et inexorable crépuscule des religions ? »
Oui, pourquoi ?…
A de telles demandes il est assez facile (dans un sens) y répondre. « C’est parce que l’homme a commis beaucoup d’erreurs dans le passé. » D’ailleurs, c’est par des milliers de manières que l’on peut prouver un tel état de fait. Il sera possible le faire même… en lui consacrant cet Essai tout entier !
En fait, s’agissant d’un sujet de la plus grande importance, il est clair aussi que les explications concernant le comportement capricieux de l’être humain, les éclaircissements et les justifications opportuns pour les faire remarquer ne peuvent pas être présentées en bloc et ni en quelques mots. A vrai dire, les causes étant innombrables et pas toujours simples, les explications et les commentaires à leur égard, tel un fil rouge, vont s’échelonner et s’étendre dans les pages des trois parties que comporte cet Essai.
Maintenant il est évident que si l’homme est empêtré dans un autre fil (celui de sa propre existence) et si ce sacré lien est à bout de corde, il s’avère alors urgent et obligatoire prendre des mesures afin de le remplacer. Et dans ce cas, soit pour éviter l’instauration d’un état chaotique et anarchique, et soit pour faire les choses vraiment mieux , il serait bon et opportun, il est même nécessaire trouver, un autre principe moral. Un principe un peu plus concret, plus solide et plus utile, pour remplacer celui qui donne des signes manifestes d’usure, voire d’inefficacité.
En fait, on voit bien que malgré l’acharnement dont font preuve certains, en tentant de raccorder l’ancien fil qui ne cesse de casser (en y faisant des nœuds parfois compliqués, autrefois grossiers mais le plus souvent à la diable) malgré tant d’artifices, rien n’y fait !
Or, il se trouve que cette solide CLE se propose, entre autres, de suggérer une fiable, efficace et même heureuse alternative : imiter la Nature, voire carrément l’Univers, pour parvenir à régir plus équitablement la Société.
(Utopie ?… Peut-être bien que oui, peut-être bien que non.)
Encore un mot pour conclure ce (minuscule) préambule.
Je ne sais plus qui a dit (mais en tout cas il a bien fait de le dire). On ne va jamais très loin, lorsqu’on ne sait pas où l’on veut aller .
Eh bien, en ce qui me concerne, je crois vraiment savoir où je veux aller. Mais c’est vrai aussi que tout en étant allé très loin, je trouve que je ne suis pas allé aussi loin comme j’en avais envie et ni comme je l’avais espéré.
(Bah ! Finalement, on ne fait que ce qu’on peut, même lorsque l’on fait de son mieux.)
 
 
 
Introduction
 
 
 
Si un jour des circonstances favorables permettront à cet étonnant et singulier Essai d’être édité, il est bien possible alors que la date de sa parution devienne un événement mémorable. Il se peut même que par la suite une telle date soit considérée historique.
Pourquoi historique ? Vont probablement se demander les lecteurs les plus captivés. Ou… les plus sceptiques.
Ce à quoi je puis répondre. «  C’est pour plusieurs raisons . En fait, c’est pour des motifs très simples ».
Primo. Etant donné que l’œuvre s’ingénie (entre autres) pour expliquer une nature et une dynamique particulières de l’Univers, le fait de révéler de telles choses phénoménales, pourrait très bien amener les gens à considérer les périodes de l’ère actuelle comme étant situées avant ou après l’avènement de cette CLE.
Secundo. Il est tout à fait probable que ce méchant grimoire (comme le qualifieront sans doute certaines personnes compétentes) à cause justement des révélations (blasphématoires ?) qu’il s’évertue de divulguer, il possible disais-je, que ce manuel sacrilège parvienne à susciter, auprès du grand public, un tollé général.
Tertio. Il se peut aussi, après tout, que cette moche et vilaine dissertation laisse tout le monde (lecteurs, auditeurs, badauds et lourdauds) dans une franche et totale indifférence. Car, Pascal l’a dit (et moi je le redis, même si c’est en catimini) : C’est une chose monstrueuse que de voir dans un même cœur, et en même temps, cette sensibilité pour les moindres choses et cette étrange insensibilité pour les grandes.
(Merci, Maître ! Vous ne pouvez pas imaginer à quel point votre remarque est juste et… d’actualité.)
Bien évidemment, une telle apathie de la part de mes semblables, je ne me priverai (ni ne me gênerai) de la qualifier d’injuste et même d’insensée.
Toutefois, ce qui pourra me consoler, c’est le fait de savoir que je ne suis pas le seul bienfaiteur (?) qui se soit trouvé dans une situation aussi inconfortable . D’ailleurs, je n’ai qu’a me remémorer quelques fameux précédents, pour me dire que je ne suis pas le premier (et sans doute pas le dernier) harangueur de foules qui soit parvenu à un piètre résultat, tout en défendant une noble cause. Un de ces illustres frustrés n’est autre que le célèbre Platon. Tenez, j’ai même envie de rapporter ici une petite mésaventure du genre qui est justement arrivé a l’illustre fondateur de l’Académie.
 
Un jour Platon expliquait aux Athéniens, rassemblés dans l’agora, quelle aurait été pour eux la meilleure politique à suivre. Avec force détails, il s’évertuait pour démontrer à ses concitoyens quels étaient les énormes avantages et les attristants inconvénients de telle ou telle autre manière de gouverner. Cependant, malgré tout l’enthousiasme qu’il mettait dans l’exposition des faits, Platon constata que la foule, à mesure que le temps passait, manifestait de plus en plus, et toujours plus ouvertement, des signes d’impatience à ses dires. C’est pourquoi, au beau milieux de ses explications, le fin philosophe arrêta net son discours politique. Puis, de but en blanc et d’un ton presque enjoué, il posa une question au public.
Chers concitoyens, savez-vous quelle drôle d’histoire est arrivée dernièrement à la foire de Mégare ?
Le formidable pouvoir que la curiosité exerce sur l’esprit des gens opéra, une fois de plus, un véritable prodige. Aussitôt la foule se fit plus attentive. Devant ce regain d’intérêt, Platon poursuivit alors son histoire, avec un certain entrain.
Eh bien, voilà… Un homme était venu de Mandra pour vendre son âne à la foire de Mégare. Celui que le lui a acheté habitait Eleusis qui, comme vous savez, est situé à quelques kilomètres à l’Est de Mandra. Cela permit donc aux deux hommes de faire un bon bout de chemin de retour ensemble.
L’après-midi était déjà bien entamé. Les deux voyageurs avaient parcouru à peu près la moitié du trajet quand, d’un commun accord, ils décidèrent de s’arrêter quelques minutes afin de se reposer et de se restaurer un peu.
C’était l’été. Donc, malgré l’heure avancée, le soleil était encore assez haut à l’horizon. Malheureusement, l’endroit où ils s’étaient arrêtés, était une plaine dépourvue d’arbres. Le vendeur alla alors s’asseoir derrière l’âne. A l’ombre du bourricot il se mit à grignoter un quignon de pain et un bout de fromage, l’un plus sec et dur que l’autre. Profitant de la maigre ombre de l’âne, son ex-propriétaire parvenait ainsi à être un peu moins accablé par la chaleur.
Mais le nouveau maître de l’animal n’avait aucune envie de lui accorder ce privilège. D’autant plus que lui-même se sentait fourbu et écrasé par la forte chaleur de cette belle journée estivale. Ainsi il demanda, puis carrément exigea que son compagnon de route lui cédât la place.
C’est mon âne à présent – dit-il pour faire valoir ses droits. – Il est donc normal que ce soit moi qui profite de son ombre .
Mais l’autre rétorqua promptement — Je t’ai vendu l’âne, d’accord ! Mais lors de la transaction a-t-il été question, à un moment ou à un autre, de son ombre ? Non !… Donc, logiquement et même légalement l’ombre de mon âne n

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