Afrique et la sélection culturelle (darwinisme culturel)
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Afrique et la sélection culturelle (darwinisme culturel) , livre ebook

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Description

Shambuy Ngombo Mukendi se propose d'appliquer la théorie évolutionniste de Darwin basée sur la sélection naturelle pour comprendre les relations que l'Afrique entretient avec le reste du monde. En s'appuyant sur un large corpus mêlant travaux d'anthropologie et d'histoire, mais aussi des fables africaines, l'auteur se donne pour mission de rétablir la justice et de réhabiliter l'homme africain. Il revient en détail sur les méfaits de l'esclavage et du colonialisme, sans minimiser leurs conséquences désastreuses. L'émancipation tardive des différents peuples d'Afrique ainsi que les problèmes politiques et économiques contemporains y trouvent leur origine. Il s'agit de lutter contre l'oppression et la corruption, au cœur des dictatures qui prospèrent avec la complicité d'États occidentaux dont ils servent les intérêts. L'auteur invite à une prise de conscience afin de construire un avenir meilleur pour les générations futures dans la démocratie et le respect des droits fondamentaux.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 31 mars 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414025657
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-02563-3

© Edilivre, 2017
Dedicace

A mes parents, mes sœurs et frère,
que je n’ai pas pu accompagner, qui m’ont laissé dans un bateau en forte turbulence. Et je n’ai pas encore clôturé leur deuil.
A mon épouse et mes enfants,
La culture est le reflet de votre identité, elle est aussi votre boussole, votre gouvernail, votre oxygène et votre moteur.
Remerciements
Je tiens à remercier les personnes qui ont consacré leur temps à lire ce texte, à le commenter et à corriger certaines imperfections afin qu’il soit clairement lisible et compréhensible. Je suis reconnaissant envers Professeur Luabeya Mesu a Kabua, Professeur Kalubi Mukunya, Professeur Kazadi Tshiamala, Professeur Mufuta Kabemba, Dr Matamba M., Dr Ing. Mbuyi Grégoire, le Biologiste Kabongo Mubalamate Jacques et Dr Tshipamba Mpuila qui ont accepté amicalement cette tâche.
Mes idées ont été profondément inspirées par cette phrase de Frantz Fanon « N’ai-je donc pas sur cette terre autre chose à faire qu’à venger les Noirs du 18 ème siècle ? Il n’y a pas de mission nègre, il n’y a pas de fardeau blanc ». Et aussi par d’autres auteurs dont les noms sont repris dans la bibliographie et qui m’ont permis d’élucider certaines idées obscures courantes pour soutenir mes arguments. A tous ceux qui, par modestie ou par discrétion ont contribué à ce texte soit par leurs conseils ou leurs idées et qui n’ont pas voulu que leurs noms soient cités, je leur adresse mes vifs remerciements.
Enfin, ma reconnaissance et ma gratitude à mon éditeur pour avoir bien voulu arranger ce texte et le publier sous forme du livre.
Shambuy Ngombo Mukendi
Exergue

« Fais-toi valoir toi-même »
( Max Stirner )
« C’est pour toi-même que nous t’exhortons à réaliser ce haut fait ; car après ta mort, on l’ajoutera à ton nom »
(les griots dans histoire critique de l’Afrique, Ki-Zerbo, 2008)
Préambule
Les deux musiciens congolais Kiamuangana Matete et Pépé Kallé, dans leur chanson « Nakomitunaka « se demandaient d’où venait l’homme noir et qui l’avait créé étant donné que dans beaucoup de religions, les personnes emblématiques sont toutes blanches ! La réponse a été déjà trouvée par les anthropologues et les paléontologues que le noir est même le déterminant des autres peuples et qu’il a son origine en Afrique orientale.
Les propagandes et les stratégies colonialistes, y compris l’Eglise faisaient tout pour inculquer dans le psyché de l’homme noir que tout ce qui est noir est diabolique, incompétent, sauvage et inférieur. L’Afrique était la terre conquise où tout était sous la direction des conquistadors, les maîtres de céans.
Il est vrai et très facile d’observer partout au monde, et même en Afrique, le sort pitoyable de l’homme noir, leur mal métaphysique !
Il est toujours mal considéré quelle que soit sa compétence. Dans les autres pays ou continents où il a été exporté comme esclave ou là où il a migré (les pays arabes, Etats-Unis, Amérique centrale et du Sud, Inde, etc.)., l’homme noir n’a aucune visibilité politique sauf quelques cas minoritaires aux Etats-Unis. Ce qui est étonnant et aberrant en même temps, en Afrique même, ce sont toujours les personnes d’autres continents qui dictent leurs lois ! Et ils reçoivent même davantage plus que chez eux ! Que de bonus pour eux.
Entretemps, les autochtones, les natifs sont désœuvrés, déconsidérés, maltraités par leurs gouvernants ou dirigeants au profit des étrangers. Pendant que les gouvernants s’enrichissent, les pauvres villageois chantent et dansent pour eux !
Comme disait Stephen Smith « depuis l’indépendance, l’Afrique travaille à sa recolonisation ». Tant que nous ne modifions pas nos habitudes, tant que nous nous voyons toujours dans le même miroir sans nous voir dans les miroirs des autres, tant que nous n’activons pas nos neurones miroirs nous n’aurons aucune prise de conscience et nous pataugerons toujours dans les mêmes boues. Nous sommes tous responsables de toutes ces aliénations. Pourtant l’homme est toujours le même avec ses cinq sens, les mêmes gènes, le même cerveau mais les réactions différentes. Jusqu’à nos connaissances scientifiques actuelles, on n’a pu démontrer la supériorité intellectuelle d’un blanc ou d’un jaune (rouge) par rapport au noir. Ce qui manque à l’homme africain c’est la volonté et la motivation .
Aucun ciment spirituel ne relie les africains entre eux comme l’islam chez les Arabes, la religion chrétienne en Europe ou le bouddhisme, l’hindouisme en Inde, Chine et Japon. D’après Olivier Roy, « L’Occident serait le produit de la fusion entre la culture hellénistique, l’Empire romain et le christianisme, l’islam serait né de la translation quasi immédiate de la prédication de Mahomet en un empire territorial. L’hindouisme est au cœur de l’identité indienne, Quant à la Chine, les textes à contenu moral et philosophique sont la matrice même de la culture chinoise ». D’ailleurs Samuel Huntington met la religion au cœur même de la culture. Nous, nous avons adopté les religions chrétienne et islamique qui nous décrivent leurs figures emblématiques toutes de couleur blanche sans aucune parenté avec nous sauf le Satan, le seul qui est noir mais comblé de sens négatif ! Il en est de même d’autres religions importées. La religion devrait être un élément identitaire fondamental. La vraie cause du sous-développement de l’Afrique est culturelle et spirituelle. C’est le darwinisme « culturo-spirituel ».
D’après Alain Testard, « ce n’est ni le climat ni le manque de la technologie qui empêche le peuple de progresser mais le manque de motivation et de volonté ».
En corroborant le propos d’Alain Testard, nous lançons un cri de conscientisation et de mobilisation comme d’autres personnes l’ont déjà fait et continuent à le faire.
A Quelques Anecdotes et opinions courantes
Franz Fanon a écrit que Dieu, après avoir créé les êtres humains, demanda à chacun d’eux ce qu’il voulait avoir comme pouvoir sur la Terre .
Le Créateur commença par interroger le Blanc, qui était le Cadet. Celui-ci lui répondit qu’il voulait l’argent, beaucoup d’argent.
Ce fut ensuite le tour du Jaune – Rouge de répondre à la même question. Celui-ci, sans hésiter, réclama de Dieu l’honneur.
Dieu posa enfin la même question au Noir, qui était l’Aîné. Celui-ci, avec un sourire, répondit qu’il est là pour aider ses petits frères en portant leurs bagages.
Dans son livre intitulé «  Et si l’Afrique refusait le développement » (1991) , Axelle Kabou démontre que «  L’Afrique ne se meurt pas, mais elle se suicide : les Africains détestent la cohérence, la transparence (Glasnost de Mikhaïl Sergueïevitch Gorbatchev) et la rigueur. Ils sont les gaspilleurs du temps… etc.
Pour certains : «  Si l’Afrique parvenait à disparaître sur la Terre, on ne pourrait avoir aucun regret car, pendant son existence, aucune contribution scientifique tangible et valable n’a été répertoriée. Les Africains continuent de ressusciter les vieux empires égypto-éthiopiomaliens et quelques rares inventions des Noirs qui confirment l’exception à la règle générale ».
Récemment un ancien président français a osé tenir les mêmes propos à Dakar.
Il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures (Jule Ferry).
Pour certains exégètes de la Bible , les Noirs sont les Descendants de Caïn. Ils ont, de ce fait, mérité la malédiction divine. D’autres exégètes, interprètent la Bible en affirmant que les Noirs sont prédestinés à l’esclavage parce que Cham, leur supposé ancêtre biblique, avait osé découvrir la nudité de Noé, son père. Et celui-ci l’a maudit et condamné à servir ses frères, Sam et Japhet, présentés comme les ancêtres des Blancs et des Sémites ( Serge Bilé, 2008 ),
Récemment, M. James Watson (2007), Prix Nobel en Génétique, a déclaré  : « Je suis fondamentalement triste concernant l’avenir de l’Afrique. Toutes nos politiques sociales sont dictées par le fait que leur intelligence est identique à la nôtre alors que tous les tests scientifiques ne le disent pas vraiment. Plus tard, on découvrira les gènes qui prouveront que les africains sont moins intelligents ».
Tout vibre, tout est en mouvement. Nous sommes, à chaque instant, à chaque coin, soumis à des vibrations cosmo-terrestres. Ces vibrations nous poussent à réagir à leurs sollicitations, donc non seulement à nous adapter mais aussi à nous dépasser pour trouver une solution adéquate à nos problèmes locaux en vue d’améliorer notre existence.
Certains corps, dont les corps noirs, absorbent ces vibrations tandis que les corps non noirs, notamment les corps blancs, les réfléchissent ou les réfractent et s’adaptent mieux à ces sollicitations. D’autres corps, pour s’adapter ou pour répondre aux sollicitations. Il faut qu’on les force, qu’on les fasse travailler durement pour qu’ils trouvent les solutions à...

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