REFLEXIONS ÉCOLOGIQUES
122 pages
Français

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Description

Cet essai est une compilation des chroniques environnementales radio diffusées sur les ondes de Radio Veritas, le média catholique de la ville de Douala, au Cameroun. De l'économie circulaire au coronavirus, en passant par les initiatives pastorales de l'Eglise catholique romaine en faveur de l'environnement, partagez avec Leonel Akosso, le nécessaire devoir de protection de notre génération pour les intérêts de l'environnement et plus largement, de la vie sur Terre.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2021
Nombre de lectures 21
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Du même auteur :
PLATONIQUES,Recueil de poèmes (2019)
TABLES BANCS,Roman autobiographique (2019)
IDEES,Essai (2019)
LA HONTE, Théâtre (2021)
LEONEL AKOSSOest un jeune auteur camerounais vivant à DOUALA. Il est journaliste et animateur pour RADIO VERITAS, un média catholique local.
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Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés par tous les pays.
No part of this book may be reproduced in any form by print, photo-print, microfilm or any other means without written permission from the publisher.
Tel 691012963/675412066
EMAIL camaroesbook@gmail.com
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Au Dr. Bruno TENGANG
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L’ECONOMIE CIRCULAIRE
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« Rien ne se perd, tout se transforme». Tel est le slogan qu’on pourrait apposerà l’économie circulaire, cenouveau modèle économique qui nous est proposé par la nécessaire et vitale transition écologique. N’en déplaisent aux climato sceptiques, le réchauffement climatique n’est pas une utopie. Et ce n’est pas une inédite vague de froid au Nord des ETATS-UNIS qui va le contredire : bien au contraire, si pour satisfaire nos besoins de production, nous prélevons à la Terre des ressources sans lui donner le temps de les renouveler, notre avidité ne peut qu’entrainer des déséquilibres (dérèglements des saisons, catastrophes naturelles, perturbationsdu biotope et de la biocénose…). Il devient donc urgent de changer nos habitudes de consommation, continuellement orientées vers le consumérisme, la publicité et l’obsolescence programmée. Mais par quoi ? Un modèle qui prend l’option de réduire les gaspillages en consommant de façon rationnelle les ressources non renouvelables nécessaires à la production, un modèle qui fait le pari de réparer plutôt que de jeter, un modèle qui voit en chaque déchet une opportunité de richesse ; en somme une économie
circulaire.
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L’économie circulaire peut se définir comme un système économique d’échanges et de production qui, à tous les stades du cycle de vie des produits (biens et services), vise à augmenterl’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement. L’économie circulaire vise à dépasser le modèle économique linéaire consistant à extraire, fabriquer, consommer et jeter en appelant à une consommation sobre et responsable des ressources naturelles et des matières premières primaires. Le mot se vulgarise. Dans les médias, dans les administrations, dans les entreprises et dans les amphis, tout le monde semble avoir sinon conscience du moins connaissance de l’urgence écologique soulevée par M. LEVY, l’auteur de l’ouvrage éponyme qui sonna l’alerte auprès des autorités françaises et traça la voie de la transition écologique. Car les enjeux sont trop critiques pour ne pas mobiliser les esprits. Ils sont de deux ordres : économiques et écologiques. Les enjeux économiques se résument à la :
-Réduction de la consommation des ressources naturelles et cela en réutilisant en boucle ces ressources. Le Monde est confronté à une raréfaction des ressources naturelles (notamment des terres rares comme le béryllium, le
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coltan..) : les gisements deviennent de moins en moins rentables, ce qui accroit de plus en plus la précarisation des moyens d’extraction à travers la mise en danger des ressources humaines surexploitées et sous-rémunérées dans les pays en développement principalement. -Réduction des émissions en CO2. L’économie linéaire est jusqu’à présent principal responsable de l’empreinte carbone mondiale depuis l’extraction jusqu’au stockage des déchets. -Gestion soutenable des matières premières non renouvelables. En durabilité forte les ressources non renouvelables ne doivent pas être prélevées. Des substituts renouvelables et durables doivent être utilisés. En durabilité faible, l’objectif est de retarder l’épuisement des ressourcesprimaires.
Sur le plan économique, le modèle circulaire est un important gisement d’emplois. En effet, le secteur de la gestion des déchets génère 135. 000 emplois directs et indirects. Et son recours peut entraîner une baisse drastique des prix de produits (biens et services) grâce notamment à une bonne maîtrise des sources d’approvisionnement en ressources naturelles, nos villes devenant par là même de véritables
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« mines urbainesSauf qu’ici, la matière» à ciel ouvert. première est gratuite.
L’économiecirculaire se présente donc comme une réponse pertinente à l’obsolescence programmée encouragée par les appétits consuméristes des grands conglomérats. Sans proposer une rupture brutale avec la logique de croissance du modèle linéaire, le modèle circulaire propose une croissance alternative, verte, à travers la réintroduction dans le processus de production de biens ménagers (biens en plastique, appareils électroniques, mobilier, électroménager..) arrivés en fin de vie commerciale. De quoi désengorger les décharges urbaines tantôt saturées, tantôt mal entretenues et diminuer le désordre urbain accentué par une gestion difficile des déchets et l’incivisme des citoyens urbains.
Le modèle circulaire promeut également l’adoption d’un système de production écoresponsable, en encourageant les industries à mettre sur le marché des biens qui pourront être facilement recyclables grâce à un système technico-administratif de traçabilité et des partenariats gagnant-gagnant avec des sociétés et éco-organismes potentiellement intéressées par les déchets en question. Prenons l’exemple de l’entreprise COCA-COLA : toutes les bouteilles en plastique
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de cette célèbre marque de soda portent la célèbre marque du triangle avec trois arcs de cercle inscrits à l’intérieur de la figure marquant le triptyque « réduire-réutiliser-recycler », véritable credo de l’économie circulaire. Cela veut dire que toute bouteille COCA-COLA abandonnée dans la nature peut être récupérée par un éco-organisme, partenaire ou non de la firme en vue d’être reconditionnée en seaux, tuyaux ou divers objets plastiques connus.
Les collectivités territoriales jouent aux côtés de l’ETAT et des particuliers un rôle pivot dans la mise en œuvre de ce modèle qui privilégie une approche managériale sélective et locale. Parce que les interactions avec l’environnement ne sont pas identiques de parts et d’autres de la surface de la Terre. Les acteurs locaux doivent collaborer avec des autorités locales, aux compétences élargies en termes de régulation de la politique de transport (individuel et collectif, commercial et industriel…), d’extraction minière mais surtout dans la gestion des déchets. Si l’on prend le cas du CAMEROUN, le quasi-monopole de la société parapublique HYSACAM justifie en partie les mauvaises performances patentes de cet opérateur dans la ville de DOUALA. Avec l’entrée en vigueur progressive des institutions de la
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