$VVRFLDWLRQ RX &ROOHFWLYLWp SXEOLTXH "$QDO\VH FRPSDUDWLYHGHV PRGHV GH VWUXFWXUDWLRQ HW GH JHVWLRQGHV VHUYLFHV GH ORLVLUV pGXFDWLIVI.BUTS DE L’ETUDE• Alimenter la rØflexion sur une Øtape fondamentale de la crØation de services en milieu rural, qui est le choix du mode destructuration et de gestion.• Chercher identifier pour chaque mode ses atouts ou avantages, ainsi que ses faiblesses ou limites, travers les effets qu ilproduit.• Contribuer ainsi maintenir des services qui tendent :- apporter satisfaction aux diffØrentes parties prenantes sur le territoire,- en rØpondant au mieux leurs attentes, ou besoins,- avec une efficience dans les moyens assurant leur pØrennitØ.1II. UN POSTULAT ET UNE APPROCHE THEORIQUE• Pour Øvaluer les avantages et les inconvØnients, il a fallu dØfinir un rØfØrentiel, un idØal de rØfØrence pour la structuration et lagestion d’un service de loisir Øducatif.Ceci a abouti au postulat suivant :Le systŁme de rØfØrence est un service qui apporte le maximum de satisfaction aux parties prenantes ayant un intØrŒt dans la crØationet le dØveloppement de la structure : acteurs divers, usagers, partenaires sur le territoire parce qu il rØpond au mieux leurs attentes ou besoins,avec la meilleure efficacitØ dans la gestion des moyens mis en uvre, assurant sa pØrennitØ.• L’approche thØorique retenue a ØtØ de considØrer les structures ØtudiØes comme des systŁmes. Cela peut s’appliquer toutes lesstructures ØtudiØes dans ...
• Alimenter la réflexion sur une étape fondamentale de la création de services en milieu rural, qui est le choix du mode de structuration et de gestion.
• Chercher à identifier pour chaque mode ses atouts ou avantages, ainsi que ses faiblesses ou limites, à travers les effets qu’il produit.
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Contribuer ainsi à maintenir des services qui tendent à :
- apporter satisfaction aux différentes parties prenantes sur le territoire,
- en répondant au mieux à leurs attentes, ou besoins,
- avecune efficience dans les moyens assurant leur pérennité.
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II. UN POSTULAT ET UNE APPROCHE THEORIQUE
• Pour évaluer les avantages et les inconvénients, il a fallu définir un référentiel, un idéal de référence pour la structuration et la gestion d’un service de loisir éducatif.
Ceci a abouti au postulat suivant : Le système de référence est un service qui apporte le maximum de satisfaction aux parties prenantes ayant un intérêt dans la création et le développement de la structure : acteurs divers, usagers, partenaires sur le territoire… parce qu’il répond au mieux à leurs attentes ou besoins, avec la meilleure efficacité dans la gestion des moyens mis en œuvre, assurant sa pérennité.
ACTEURS : personnes en position de décideurs, ou du moins impliqués dans l’organisation (Elus, Administrateurs, salariés fonctionnaires ou associatifs),
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2 questionnaires distincts pour faire exprimer le point de vue des :
• Partenariat avec l’Université de Bretagne Sud – I.U.P. d’Aménagement du territoire de LORIENT.
• Méthode de l’entretien par questionnaire semi directif – 149 entretiens représentant 5776 questions - entre Février et Avril 2002.
aftn)s.
III. METHODOLOGIE
ASUep:SREGnesrsonutilquitelsinevrcises
IV. CHOIX DES STRUCTURES ET CLASSIFICATION
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Critères de choix : - deux secteurs d’activité : Enfance-Jeunesse, et Musique, - milieu rural profond ou rurbain, - sur 4 départements de Bretagne, - des exemples d’innovation en marche.
Fiches de présentation des 12 structures (disponibles en annexes) : - montrent la complexité des systèmes, - expliquent la difficulté d’une classification.
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AVERTISSEMENT Les éléments qui figurent dans la suite de ce document constituent un résumé du rapport complet de l’enquête menée. Ces éléments dont une grande partie constitue des extraits du document complet, peuvent amplifier ou à l’inverse gommer certaines des analyses développées. Il nous semble donc important, avant de synthétiser les éléments qui ressortent de l’enquête, et de rapporter certaines caractéristiques observées dans les modes de structuration et de gestion, de rappeler avec prudence, qu’aucun tableau de situation ne s’est montré uniforme, monocolore ou d’un bloc. Nous invitons toute personne qui pourrait s’étonner de telle ou telle affirmation ou analyse présentée ci-après à se référer au texte complet pour obtenir d’éventuels éclairages complémentaires.
S’il y a des tendances incontestablement dominantes dans le fonctionnement des systèmes, des contre-exemples sont aussi apparus. Ils tiennent sans doute à l’existence de nombreux paramètres d’influence, dont un des principaux semble la conception que se fait l’acteur de son rôle, héritée de son histoire, de ses valeurs personnelles… et qu’il affirme par sa manière de tenir son rôle à l’intérieur du système.
Les citations des personnes rencontrées figurent en L9OL6
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/ ,% ,/,% & <% • Historiquement, à l’exception d’une des structures étudiées, la finalité de la création était de répondre aux besoins des usagers, et la forme première de structuration adoptée était associative « 4M9 9 O 6 4 O 4L » (Association L.B). • Mais, dans tous les cas, d’autres enjeux sont présents, et le système doit satisfaire les intérêts des autres catégories d’acteurs qui contribuent au fonctionnement : ceux des collectivités qui financent, des salariés, des partenaires sur le territoire… Si chaque catégorie d’acteurs a un intérêt à la création ou au maintien d’un service, l’intérêt n’est pas identique pour toutes les catégories (un usager n’a pas intérêt à avoir des horaires d’ouverture à l’identique de ceux souhaités par les professionnels, par exemple). En tenant compte du postulat posé, pour tendre vers un service idéal, il y a lieu de rechercher un équilibre entre les différents intérêts. Trouver ce point d’équilibre est une affaire qu’a en charge l’organe de pilotage. C’est celui qui est mis en place en fonction du mode de structuration et de gestion choisi.
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• Ces intérêts en jeu sont souvent contradictoires, il faut trouver l’équilibre qui préserve un fonctionnement efficace et durable. • Il y a peu de différences entre les associations et les structures publiques, en ce qui concerne les risques liés à l'insatisfaction et au départ des usagers. Un service créé dans un Syndicat a disparu, en raison de la création d’un service privé : « 4 ¶4 L9 j O 4 » (Elu).
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/ ,%, %%*,"& & , 8 O08 87708 5OL608 8 O08 884LL48 • L’instance de pilotage n’est pas spécifique au service. Les décisions • Elles ne sont pas à l’abri des tensions : « 4 O K4L[ J stratégiques tiennent compte d'enjeux multiples et parfois contraires 6L 4 9LOO » (élu fédération S). aux intérêts du service en lui-même. A la question vous sentez-vous • Les acteurs ont une vision plus globale du système : « 4 concernée par le développement de la structure, l’élue répond : « j 4LO ¶LL99L4«4 L 4LO J4JL6« 4 4L9L M L L 9 4 O 499L4 O 94 O » (Professeur association de pays L) ». 4OO LL«O LLOL9 4L 4 4 O • Il y a un intérêt commun qui réunit les différents acteurs d'un projet, 499L4 … », « L L j O¶4O L6 et fonde une certaine cohésion : « ¶L99 4 O L6 9 O 9 9 L9L LOO » (élue d’une communauté de O9 94 ¶9 L9 6L 4 OL » (Administrateur communes) ou : « O L6 ¶9 L9 L4L9 4 O association B.D), « &¶9 M99 4 O 4KL4 6 M L Oj » O » (groupement T).
/ +, %&%&%, 8 O08 87708 5OL608 8 O08 884LL48 • Une seule catégorie d’acteurs compose l’exécutif : les élus du • Il y a, dans plusieurs structures, intégration dans l’organe dirigeant suffrage universel, même si des nuances existent ici ou là (Au de différentes catégories d’acteurs « 49 O 4 4 49 j syndicat M, deux représentants de l’association de parents L ». participent à titre consultatif). (les enjeux des usagers, salariés, et partenaires sur le territoire sont • Certains élus politiques expliquent pourquoi ils soutiennent l’option de portés par leurs représentants). structurer le service en lui donnant un statut associatif : en créant une • La modulation des pouvoirs peut être librement fixée par les statuts. association, la commune a pu amener les groupes sociaux qui • Le temps de la concertation peut être long : dans la Fédération S, étaient demandeurs des mêmes services à dépasser leurs clivages. l’option de créer une association comme le moyen de dépasser les « ¶4L9L4 9 4LOL O 9 O clivages entre groupes sociaux a pris trois ans. L6 O 9 9 4 LO 49 O 49 6L ¶\ 4O ,O 49 49 O L4 & ». Ils voient des compétences propres à chaque catégorie d'acteurs (élus, salariés, usagers).
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0 / &* / %,%, , &* • Un point commun à toutes les structures : la majorité des usagers est satisfaite des services rendus. Il faut rester prudent car n’ont été interrogés que ceux qui restent : « évidemment car sinon je ne resterai pas ». • L’appréciation de la qualité du service par les usagers est surtout liée à la compétence des professionnels quelles que soient les structures. Quelques différences existent dans la perception des usagers entre services Jeunesse et Musique (voir rapport complet). • Toutefois, deux attitudes reflètent des démarches institutionnelles différentes. 8 O08 4OO0LLF8 8 O08 884LL48 • L’usager a des devoirs en contrepartie de ses droits • L’écoute des attentes des usagers est fondamentale pour l’équilibre • Le souci de l’adaptation au public est plus contraint : « \L9 du système. (sans usagers, l’association meure) : « ¶9 4L9L4 LO 4 9 4LO L 4 L4LO« 9 999L« 4L 99 69L4 » 4O4L K 9 » Elu S ndicat M animateur Union B . Les effets en terme de motivation euvent être différents selon les niveaux d’ada tabilité • « ,O 9 4LOL O O 6L OLL99 49 O 9LO [ « ,O 9 L O9K4L O 4 L9 6LO 49 4 » (Professeur syndicat M) O 9 949 J LO 49 L » (professeur Association Pa s L . La satisfaction des usa ers est aussi liée à la nature des démarches institutionnelles • Dans des collectivités, la logique est celle d’un service public • Dans des associations, la logique est celle du projet : « M4 d’enseignement. J4 4 L L 49 9 L L 94L \« » (administrateur groupement T). / !%,,!%, &* & %,% 8 O08 4OO0LLF8 5OL608 8 O08 884LL48 • Une participation jugée dans l’ensemble ni nécessaire ni même • Une forte attente s’exprime chez les dirigeants, et elle est souhaitable : « ,O 49 Oj 4 o » (Animateur office M), « 4 inégalement satisfaite selon les structures. ¶9 Mj ] 4OL6 4 O O4 L 4 M49 O O • Des modalités d’implication dans le fonctionnement peuvent être 9 » (Elue communauté L). différenciées : du coup de main, à la prise de responsabilité, en • L’usager s’acquitte seulement par une contribution pécuniaire. passant par l’exercice d’une fonction technique ou pédagogique et une contribution à la réflexion sur le projet.