La parasitologie comparée du sang
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B. DANILEWSKY PROFESSEUR K l'uMIVERSITÉ À KHARKOFF. LA PARASITOLOGIE COMPAREE SANG.DU II les Hématozoaires des tortues.Recherchessur Avec deux planches. KHARKOFF. 1889. B. BANILEWSKYi.% •0\"ra3 PROFESSEUR À. l'université à kharkoff. LA PARASITOLOGIE COMPAREE DU SANG. II tortues.Recherches sur les Hématozoaires des Avec deux planches. KHARKOFF. 18 89. M. B. DANILEWSKY.AUTRES OUVRAGES DE (en russe).l'origine de la force musculaire. 1876 Mono-Sur graphie. (en russe).Recherches sur la physiologie du cerveau. 1876 Expériences pour prouver la loi de la conservation de la (en allemand).1889force dans le travail musculaire. l'hypnotisme des animaux.Observations comparées sur (en russe).1888 — 1"Parasitologie comparée du sang. partie: les hémato-La —(en russezoaires des oiseaux (microbes paludéenes); —1888 et en français 1889). (en russe).L'âme et la nature. 1889 ceicuiii o6ii;ecTBaIlo'iaTano iio paciiopn;iîoiiiio npe;i,cb,naTe.uji MOAimnncKofi iipii IlMIIEPATOrCKOMT> XapbKOBcicoMr, yiniBcpcuTCT];.oiiHTHUxi, iiayiu. 25-ro Aiipiifl 1889 roji,a. M. A. DaiTé.KharkofT.— Typographie de RECHERCHES SUR tortues marais),les Hématozoaires des (Je Parasites gregariniques.1. 2. Hexamitus. PREFACE.') Jusqu'à présent, l'existence d'iiématoparasites chez la tortue des marais (Einys Infarla) était un fait inconnu; et, pour mon compte, ce n'est que pendant l'été 1884 que j'ai pu acquérir une contirmation définitive des recherches préliminaires auxquelles je m'étais déjà livré.

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Poids de l'ouvrage 6 Mo

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XapbKOBcicoMr, yiniBcpcuTCT];.oiiHTHUxi, iiayiu. 25-ro Aiipiifl 1889 roji,a. M. A. DaiTé.KharkofT.— Typographie de RECHERCHES SUR tortues marais),les Hématozoaires des (Je Parasites gregariniques.1. 2. Hexamitus. PREFACE.') Jusqu'à présent, l'existence d'iiématoparasites chez la tortue des marais (Einys Infarla) était un fait inconnu; et, pour mon compte, ce n'est que pendant l'été 1884 que j'ai pu acquérir une contirmation définitive des recherches préliminaires auxquelles je m'étais déjà livré." />

B. DANILEWSKY
PROFESSEUR K l'uMIVERSITÉ À KHARKOFF.
LA PARASITOLOGIE COMPAREE
SANG.DU
II
les Hématozoaires des tortues.Recherchessur
Avec deux planches.
KHARKOFF.
1889.B. BANILEWSKYi.%
•0\"ra3 PROFESSEUR À. l'université à kharkoff.
LA PARASITOLOGIE COMPAREE
DU SANG.
II
tortues.Recherches sur les Hématozoaires des
Avec deux planches.
KHARKOFF.
18 89.M. B. DANILEWSKY.AUTRES OUVRAGES DE
(en russe).l'origine de la force musculaire. 1876 Mono-Sur
graphie.
(en russe).Recherches sur la physiologie du cerveau. 1876
Expériences pour prouver la loi de la conservation de la
(en allemand).1889force dans le travail musculaire.
l'hypnotisme des animaux.Observations comparées sur
(en russe).1888
— 1"Parasitologie comparée du sang. partie: les hémato-La
—(en russezoaires des oiseaux (microbes paludéenes);
—1888 et en français 1889).
(en russe).L'âme et la nature. 1889
ceicuiii o6ii;ecTBaIlo'iaTano iio paciiopn;iîoiiiio npe;i,cb,naTe.uji MOAimnncKofi
iipii IlMIIEPATOrCKOMT> XapbKOBcicoMr, yiniBcpcuTCT];.oiiHTHUxi, iiayiu.
25-ro Aiipiifl 1889 roji,a.
M. A. DaiTé.KharkofT.— Typographie deRECHERCHES
SUR
tortues marais),les Hématozoaires des (Je
Parasites gregariniques.1.
2. Hexamitus.PREFACE.')
Jusqu'à présent, l'existence d'iiématoparasites chez la tortue
des marais (Einys Infarla) était un fait inconnu; et, pour mon
compte, ce n'est que pendant l'été 1884 que j'ai pu acquérir une
contirmation définitive des recherches préliminaires auxquelles
je m'étais déjà livré. Cette absence totale dans la litté-
rature d'indications concernant Thématocytozoaire de tortue.la
est d'autant plus étrange que rien n'est aussi facile que la décou-
verte de ce parasite vermiculaire dans les globules snnguins.
Point n'est besoin, en elfet, d'user de forts grossissements ou
de réactifs particuliers, ce qui rend son étude bien plus facile
que lézard. Si les explorateurscelle de l'hématozoaire du qui,
il n'y a pas à en douter, se sont déjà trouvés en présence
de cet hématoparasite ont fait si peu de cas de sa siguilica-
tion biologique, c'est, j'en suis convaincu, qu'ils l'auront consi-
déra' comme un etïet du hasard, une sorte de jeu de la nature.
cette supposition qui puisse jnstiflerIl n'y a, du moins, que
laquelle la présence d'un parasite del'inexplicable facilité avec
grande taille dans le globule sanguin d'un animal normal a
pu échapper jusqu'à présent aux investigations scientifiques. Si
encore la distribution géographique restreinte de ce genre de
tortue avait rendu son observation peu pra-parasitisme de la
communication préliminaire sur ce parasite a été insérée1) Une courte
dans les ArclÙK fur microsc. Anatomie, 1885, t. XXIV.— —4
exposer des faits sont en oppo-ticable; mais nous allous qui
cette localisation étroite et de ce caractèresition avec ridée de
phénomène en question. Ce sont, au contraire,exceptionnel du
plutôt la vaste région qu'occupe géograpliiquement ce parasite
et la pluralité de ses manifestatious qui frappent l'observateur.
immense tortuesJe l'ai en eflet retrouvé chez un nombre de
diverses. Depuis longtemps livré à desde provenances les plus
hématoparasites de la grenouille et desrecherches sur les
découverte de d'un fait nouveau et intéressantpoissons, la idus
dans cette sphère, m'a encouragé à étendre ce genre d'études
aux tortues, aux salamandres, aux lézards et aux serpents, eu
l'on pourrait tirer pourvue des données générales que en
Greg^rliiida saïujnlnls.rhistoire des TrypdnosoiiKita et des
recherches très suivies et très scrupuleuses, jeMalgré des
trouver flagellés chez la tortue; mais, en revanche,n'ai pu ces
eu la bonne fortune de découvrir (hins le sang ks gré-j'ai
garlms parasitaires dont la descri[ition détaillée fait l'objet
de la présente communication ^). Le fait même de la possl-
hlUfé d'un hématocytozoaire en général, autrement dit le fait
de l'introduction et de la croissance d'un parasite à l'intérieur
du globule rouge n'était jias une nouveauté pour moi. Car
'^)j'avais déjà pu me convaincre plus tôt que le <.<Bhiffr'ùrin-
clieuy ijanle DrepaïUdiuntde ( R. Lank.) n'est autre chose
qu'un grégarinien éclosvrai parasite qui, d'un germe inconnu,
se développe dans l'intérieur du globule rouge. si,Mais grâce
aux dilllcultés présente son étude, le Blutwïirmcheii deque
Gaule n'a pu encore fournir une preuve concluante de la
possibilité du parasitisme intracellulaire du sang Cgtosoa(
—on niieiix Eaeniocytozoa)^ cette preuve a surgi incontestable
et positive de la découverte du i)arasite d(* la tortue.
Cette question a été résolue dans un sens idenli({ue par
les recherches faitesrécentes par divers auteurs sur le sang
de l'homme pendant les (Larempyrexies paludéennes n^
>) Ces reclierches ont été déjà pubUées dans les Arcliives slaves de
Biologie. T. III. 1887.
-) Arcli. fiir nnci-, Anat. 1. c.Marchuifava et Celll^ Golgl, M(fchitihjff) et aussi par
les miennes, sur le sauj^- des lézards et des oiseaux. Aiusi,
il est désormais établi que les globules rouges (c. a. d.
liemocytes) adultes sont accessibles aux Cytozoaires chez tout
un genre d'animaux et chez l'homme, ce qui les rend analo-
gues aux cellules épithéliales des intestins, des glandes géni-
tales, des conduits biliaires, etc. Mais ce qui attache à ce
genre de parasitisme cellulaire un intérêt tout particulier, c'est
la condition de mouvement constant avec le torrent sanguin à
laquelle sont soumis les globules rouges. Nous aurons Tocca-
sion. i)lus loin, de nous arrêter avec plus de détails sur cette
question que, dans mon précédent article, ') je me suis abstenu
d'aborder; je l'ai réservée pour l'étude qu'on va lire, et qui
présente des données plus concluantes pour la solution du
problème concernant le mode d*intro<luctiou des parasites à
l'intérieur des globules rouges.
./. Forme d .sfiiicfure du ptd'asife (huis le xanfj.
Dans une goutte de sang de tortue des marais—prise au
choix dans la ({ueue, les ongles, dans une scaritication de
pointl'épiderme au où il vient se souder aux carapaces ou
pariout ailleurs—on peut voir, même à un grossissement peu
considérable et sans recourir à aucun réactif,(200-300) des
glohulcs à Tinférkur (](s(jneh on dlsflngue nette-roiiffes
nieid ini parasite linmohlle. II se détache d'une façon tranchée
par sa substance claire et incolore, tantôt granuleuse, tantôt
par conséquent,homogène, selon la grosseur, et, Tàge du
substance colorée du globule sanguin, sesparasite. Dans la
contours sont d'un l'elief assez apparent. A côté de ces for-
mes intra-cellulaires, on rencontre dans le sang des êtres de
nagent librement dansmême apparence, mais qui, cette fois,
«vermicnles» mobiles et qui sont deuxle plasma comme des
sanguin. Au premier abord, onlois }flus longs que le globule
n» 2: les Hématozoaires des lézard?.1) Voir Archives slave-\ 1886, mars,similitude, j'allais dire de leurest frappé de leur aspect ideu-
micro-lilaria ({uelcouque. Mais,tique, avec uue eu coniparai-
sou des cytozoaires, le uouibre de ces héuio-vermicules qui
sout ideutiques aux parasites iutracellulaires est des plus iusig-
uiliauts; à tel jioiut que Tou trouve des tortues où, pour uue
goutte de saug frais, ou u'eu découvre pas un seul. Il est de
plus à noter que Ton observe quelquefois sur les mêmes pré-
parations des corpuscules de très petites dimensions, ovalaires
ou plutôt fusiformes, fortement réfringents et dont la grosseur
souvent celle noyaun'atteint pas du d'un globule sanguin. Ces
corpuscules, qui ne sont pas des microbes, alFectent apparem-
ment un rapport génétique avec le parasite. Du reste, nous y
reviendrons dans la suite avec plue de détails.
A\)us nous occuperons d'abord de hi liifra-alhi'forme
laire qui est la plus jeune (v. tig. 23-31).
En soumettant à l'étude uue longue série de préparations
prises sur le sang de la même tortue avec ou sans réactifs,
toutun fait attire d'abord l'attention. C'est que même le plus
petit de ces parasites intracellulaires ne laisse pas de présen-
ter, absolument parlant, des dimensions assez considérables;
il égale le noyau du globule sanguin; pour la plupart des cas
il le surpasse même millimètres environ.) 11(0,006-0,008
formeest clair que ce parasite de taille minime n'est pas une
embryonnaire pri

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