Bibliographie de la littérature malaise en traduction - article ; n°1 ; vol.62, pg 395-439
46 pages
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Description

Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient - Année 1975 - Volume 62 - Numéro 1 - Pages 395-439
45 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1975
Nombre de lectures 148
Langue Catalan
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

Henri Chambert-Loir
X. Bibliographie de la littérature malaise en traduction
In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 62, 1975. pp. 395-439.
Citer ce document / Cite this document :
Chambert-Loir Henri. X. Bibliographie de la littérature malaise en traduction. In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient.
Tome 62, 1975. pp. 395-439.
doi : 10.3406/befeo.1975.3851
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/befeo_0336-1519_1975_num_62_1_3851BIBLIOGRAPHIE
DE LA LITTÉRATURE MALAISE EN TRADUCTION
PAR
Henri GHAMBERT-LOIR
La présente bibliographie a pour but de recenser le plus grand nombre
possible des traductions effectuées de la littérature malaise classique en
langues étrangères. Par littérature malaise, on entend conventionnelle-
ment tout ce qui a été écrit en langue malaise jusqu'à l'œuvre incluse de
Abdullah bin Abdul-Kadir al-Munshi ou même jusqu'à la fin du
xixe siècle. Aussi la proportion des Belles-Lettres dans cette littérature
est-elle relativement faible : les textes de caractère historique, par
exemple, sont plus nombreux. Les datés, étant relativement rares,
sont d'autant plus précieux d'un point de vue philologique ; c'est
pourquoi les traductions de lettres (missives) ont été notées. L'épi-
graphie, par contre, n'a pas été prise en considération.
Nombre de relevées ci-dessous ont été publiées dans des
revues difficilement consultables. Pour cette raison-même, un certain
nombre de références certainement n'ont pu être retrouvées, en parti
culier pour les langues autres que l'anglais, le néerlandais, le français,
l'allemand et l'italien. Des traductions du malais, une trentaine sont bien
connues ; des 289 recensées ici, certaines, par leur ampleur ou la teneur
du texte, sont de peu d'importance, mais beaucoup d'autres au contraire,
totalement oubliées, sont d'un grand intérêt : il arrive par exemple
qu'une traduction tienne lieu d'édition, le texte malais lui-même n'ayant
jamais été publié. (Cf. par ex. les nos 72, 94, 137, 159...)
Un grand nombre de personnes m'ont informé sur des langues
particulières et je tiens à les remercier pour cette aide sans laquelle
cette bibliographie serait beaucoup plus incomplète qu'elle ne l'est sans
doute encore : M. Jean Filliozat pour les langues indiennes et dravi-
diennes ; M. Russell Jones pour l'arabe et le persan ; M. Denys Lombard
pour le chinois ; Mme Claudine Lombard-Salmon pour le japonais ;
M. Pierre- Yves Manguin pour le portugais ; M. Parnikel pour le russe ;
M. Luigi Santa Maria pour l'italien. MM. R. Jones et D. Lombard ont
en outre bien voulu revoir le texte de cet article et y ajouter un nombre
important de précisions et de références nouvelles.
27 396 HENRI CHAMBERT-LOIR
Les langues indonésiennes autres que le malais ont été négligées car,
si l'on connaît certains cas précis de traductions du malais en javanais
ou sundanais par exemple, il est plus souvent question d'échanges
osmotiques et d'adaptations réciproques que de traductions proprement
dites.
A regarder le total des traductions1, il apparaît que les traductions
anglaises (130 titres) sont de loin les plus nombreuses, bien avant celles
néerlandaises (71 titres). Il est vrai que certains auteurs néerlandais
ont choisi de traduire en anglais afin d'obtenir une plus large audience
(cf. nos 68, 152), mais cette disparité tient aussi à des politiques culturelles
différentes. La première traduction est anglaise, en 1812 (de W. Marsden,
n° 265). Il n'est paru, avant 1850, que 33 traductions : 19 en anglais,
12 en néerlandais (dont 6 de P. P. Roorda van Eysinga) et 2 en français.
Plus étonnante est la place des traductions françaises en troisième
position (39 titres), avant la Chine (12), l'Allemagne (14), la Pologne (8)
et la Tchécoslovaquie (3), l'Italie (5), la Russie (5) et le Japon (2). Cer
taines absences sont aussi surprenantes : il semble qu'il n'existe aucune
traduction du malais en langues indiennes et dravidiennes, en arabe, en
persan et en portugais.
Le nombre des traductions n'est qu'un indice de faible valeur,
surtout si l'on tient compte des omissions probables et de l'inégale
importance des textes traduits. L'examen de ces textes néanmoins et
en particulier de leur choix et de l'attitude critique des traducteurs,
selon l'époque et selon la langue d'arrivée, n'est pas sans intérêt pour
l'histoire de l'orientalisme. Mais l'utilité première de cette bibliographie
reste bien sûr de regrouper des références éparses et pour beaucoup
oubliées.
Un Index en fin d'article permettra de retrouver les références d'après
le titre malais, l'auteur, le traducteur ou la région concernée. La
bibliographie elle-même est présentée dans un ordre plus logique,
depuis les textes dogmatiques et didactiques jusqu'à la poésie lyrique,
en passant par l'histoire et les contes. L'orthographe adoptée est
l'orthographe indonésienne et malaysienne actuelle pour les entrées
et les commentaires, celle des traducteurs pour les références.
Abréviations employées
B.K.I. Bijdragen van het Koninklijk Instituut voor de Taal-,
Land- en Volkenkunde.
B.S.O.S. Bulletin of the School of Oriental and African Studies.
C.R. Compte rendu.
D.I. G. De Indische Gids.
I. G.W. Indië Geillustreerd Weekblad voor Nederland en Koloniën.
J.A. Journal Asiatique.
J.I.A.E.A.of the Indian Archipelago and Eastern Asia.
(1) Le total ci-dessous ne correspond pas à celui des références de la bibliographie dans
laquelle certaines références concernent le même article ou, au contraire, une seule référence
peut contenir deux titres. BIBLIOGRAPHIE DE LA LITTERATURE MALAISE EN TRADUCTION 397
J.M.B.R.A.S. Journal of the Malayan Branch of the Royal Asiatic
Society.
J.R.A.S. Journal of the Royal Asiatic Society of Great Britain
and Ireland.
J.S.B.R.A.S. Journal of the Straits Branch of the Royal Asiatic
Society.
T.B.G. Tijdschrift van het Bataviaasch Genootschap.
V.B.G. Verhandelingen van het
I. TEXTES RELATIFS A L'ISLAM
Ces textes sont souvent datés, au contraire de la plupart des
manuscrits malais, offrant donc, outre l'intérêt de leur contenu, une
source philologique appréciable. Les références ci-dessous sont classées
par ordre chronologique de composition, les six premières étant celles
de textes rédigés à Aceh au xvne siècle.
1. G. W. J. Drewes, Een 16 de eeuwse Maleise verlaling van de Burda van
Al-Busiri (Arabisch Lofdicht op Mohammad), The Hague, 1955,
100 p., V.K.I. 18.
G. R. par P. Voorhoeve in Museum (Leiden) 62, 1957 ; par R.
O. Winstedt in J.R.A.S., 3 & 4, 1958 ; par A. H. Johns in J.M.B.R.A.S.
XXXII 1, 1960.
Édition et traduction d'un texte malais rédigé vers 1600 à Aceh et
qui est la d'un poème à la gloire de Mahomet, le Burda, écrit
au xine siècle par l'Égyptien al-Busiri.
2. P. van der Vorm, traduction médite d'un manuscrit (God. 1.700)
de la bibliothèque de l'Université de Leiden intitulé Mir'at ul-mď min.
Référence citée dans le Catalogue de Juynboll (1899, p. 256). Bien
qu'inédite, cette traduction mérite d'être signalée car le manuscrit
date de 1601.
3. Syed Muhammad Naguib Al-Attas, The Mysticism of Hamzah
Fansuri, Kuala Lumpur, University of Malaya Press, 1970, xvii-
556 p.
Aux pages 233 à 472 de cette thèse se trouvent l'édition et la
traduction de trois textes du grand poète sumatranais : Asrarďl-Arifin
(The Secrets of the Gnostics), Sharabď l-Ashiqin (The Drink of Lovers)
et al-Munlahi (The Adept). Le célèbre Syair Perahu du même auteur
a été traduit en italien par A. Bausani (cf. n° 281).
4. A. H. Johns, Malay sufîsm as illustrated in an anonymous collection
of 17lh century tracts, J.M.B.R.A.S., XXX 2, 1957, 3-111 p.
C. R. par G. W. J. Drewes in B.K.I. 115, 1959, p. 280-304.
Présentation, édition, traduction et commentaire de 18 « tracts »
musulmans rédigés en malais à Aceh dans la première moitié du
xviie siècle, d'après le manuscrit unique (Marsden n° 11.648) dont une
copie, par E. Dulaurier, se trouve à la B.N. de Paris. 398 HENRI CHAMBERT-LOIR
5. A. H. Johns, Dakďik al-Huruf by Abd al-Rďuf of Singkel, J.R.A.S.,
1955, n™ 1-2, p. 55-73 et nos 3_4? p. 139458.
Édi

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