La Maladie de la mort De Marguerite Duras Mise en scène CChhrriissttoopphhee RRoouuxxeell CChhrriissttoopphhee RRoouuxxeell Avec Anne-Cécile Richard et Christophe Rouxel Du lundi 20 au vendredi 24 octobre 2008 AA llaa CChhaappeellllee dduu GGrraanndd TT –– NNaanntteess AA llaa CChhaappeellllee dduu GGrraanndd TT –– NNaanntteess Photo : Théâtre Icare Le texte « Dans l’oeuvre de Marguerite Duras, La Maladie de la mort n’est pas répertoriée comme un texte de théâtre. Pourtant, comme elle le faisait souvent en passant du livre à la scène ou à l’écran, Duras envisage la possibilité de sa mise en scène et indique clairement la direction à suivre : « La jeune femme des nuits payées devrait être couchée sur des draps blancs au milieu de la scène. Elle pourrait être nue. Autour d’elle, un homme marcherait en racontant l’histoire. Seule la femme dirait son rôle de mémoire. […] L’homme lirait le texte. » Hasard ou nécessité, Christophe Rouxel a choisi de suivre d’assez près les indications de l’auteur. Car, ce dont il s’agit d’abord, c’est de faire entendre le texte. Il n’y a pas véritablement d’histoire à raconter, seulement deux êtres liés par un contrat : l’homme paye une femme pour que, plusieurs nuits durant, elle se tienne à sa disposition et qu’il découvre son corps et l’amour avec une femme, choses inconnues de lui. Et la femme lui dit qu’il est atteint d’une maladie, la maladie de la mort. Lorsque le livre est ...