Project Gutenberg's Le dernier des mohicans, by James Fenimore CooperThis eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and withalmost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away orre-use it under the terms of the Project Gutenberg License includedwith this eBook or online at www.gutenberg.netTitle: Le dernier des mohicans Le roman de Bas-de-cuirAuthor: James Fenimore CooperTranslator: A.J.B. DefauconpretRelease Date: July 7, 2005 [EBook #16236]Language: FrenchCharacter set encoding: ISO-8859-1*** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK LE DERNIER DES MOHICANS ***Produced by Ebooks libres et gratuits; this text is alsoavailable at http://www.ebooksgratuits.comJames Fenimore CooperLE DERNIER DES MOHICANSLe roman de Bas-de-cuir(1826)Traduction par A. J. B. DefauconpretTable des mati res �Introduction de la nouvelle dition du Dernier des Mohicans �Pr �face de la premi re dition � �LE DERNIER DES MOHICANSChapitre premierChapitre IIChapitre IIIChapitre IVChapitre VChapitre VIChapitre VIIChapitre VIIIChapitre IXChapitre XChapitre XIChapitre XIIChapitre XIIIChapitre XIVChapitre XVChapitre XVIChapitre XVIIChapitre XVIIIChapitre IXXChapitre XXChapitre XXIChapitre XXIIChapitre XXIIIChapitre XXIVChapitre XXVChapitre XXVIChapitre XXVIIChapitre XXVIIIChapitre XXIXChapitre XXXChapitre XXXIChapitre XXXIIChapitre XXXIIIIntroduction de la nouvelle dition du Dernier des Mohicans �L'auteur avait pens ...
Project Gutenberg's Le dernier des mohicans, by James Fenimore Cooper
This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and with
almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or
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Title: Le dernier des mohicans
Le roman de Bas-de-cuir
Author: James Fenimore Cooper
Translator: A.J.B. Defauconpret
Release Date: July 7, 2005 [EBook #16236]
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
*** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK LE DERNIER DES MOHICANS ***
Produced by Ebooks libres et gratuits; this text is also
available at http://www.ebooksgratuits.com
James Fenimore Cooper
LE DERNIER DES MOHICANS
Le roman de Bas-de-cuir
(1826)
Traduction par A. J. B. Defauconpret
Table des mati res �
Introduction de la nouvelle dition du Dernier des Mohicans �
Pr �face de la premi re dition � �
LE DERNIER DES MOHICANS
Chapitre premier
Chapitre II
Chapitre III
Chapitre IV
Chapitre V
Chapitre VI
Chapitre VII
Chapitre VIII
Chapitre IX
Chapitre XChapitre XI
Chapitre XII
Chapitre XIII
Chapitre XIV
Chapitre XV
Chapitre XVI
Chapitre XVII
Chapitre XVIII
Chapitre IXX
Chapitre XX
Chapitre XXI
Chapitre XXII
Chapitre XXIII
Chapitre XXIV
Chapitre XXV
Chapitre XXVI
Chapitre XXVII
Chapitre XXVIII
Chapitre XXIX
Chapitre XXX
Chapitre XXXI
Chapitre XXXII
Chapitre XXXIII
Introduction de la nouvelle dition du Dernier des Mohicans �
L'auteur avait pens jusqu'ici, que la sc ne o se passe l'action � � �
de cet ouvrage, et les diff rents d tails n cessaires pour � � �
comprendre les allusions qui y ont rapport, sont suffisamment
expliqu�s au lecteur dans le texte lui-m me, ou dans les notes qui �
le suivent. Cependant, il existe tant d'obscurit dans les �
traditions indiennes, et tant de confusion dans les noms indiens,
que de nouvelles explications seront peut- tre utiles. �
Peu de caract res d'hommes pr sentent plus de diversit , ou, si� � �
nous osons nous exprimer ainsi, de plus grandes antith ses que �
ceux des premiers habitants du nord de l'Am rique. Dans la guerre, �
ils sont t m raires, entreprenants, rus�s, sans frein, mais� �
d�vou�s et remplis d'abn gation d'eux-m mes; dans la paix, justes, � �
g�n�reux, hospitaliers, modestes, et en g n ral chastes; mais � �
vindicatifs et superstitieux. Les natifs de l'Am rique du Nord ne �
se distinguent pas galement par ces qualit s, mais elles � �
pr�dominent assez parmi ces peuples remarquables pour tre �
caract�ristiques.
On croit g n ralement que les aborig�nes de l'Am� rique sont � �
d'origine asiatique. Il existe beaucoup de faits physiques et
moraux qui donnent du poids cette opinion, quelques autres �
semblent prouver contre elle.
L'auteur croit que la couleur des Indiens est particuli re ce � �
peuple. Les os de ses joues indiquent d'une mani re frappante �
l'origine tartare, tandis que les yeux de ces deux peuples n'ont
aucun rapport. Le climat peut avoir eu une grande influence sur le
premier point, mais il est difficile de d cider pourquoi il a �
produit la diff rence immense qui existe dans le second. �
L'imagination des Indiens, soit dans leur po sie, soit dans leurs �
discours, est orientale, et leurs compositions sont rendues plus
touchantes peut- tre par les bornes m mes de leurs connaissances � �
pratiques. Ils tirent leurs m taphores des nuages, des saisons, �
des oiseaux, des animaux et du r gne v g tal. En cela, ils ne font � � �
pas plus que toute autre race imagination nergique, dont les � �
images sont limit es par l'exp rience; mais il est remarquable que � �les Indiens du nord de l'Am rique rev tent leurs id es de couleurs � � �
tout fait orientales, et enti� rement oppos es celles des � � �
Africains. Leur langage a toute la richesse et toute la pl nitude �
sentencieuse de celui des Chinois. Il exprime une phrase en un
mot, et il qualifiera la signification d'une sentence enti re par �
une syllabe; quelquefois m me il indiquera diff rents sens par la � �
seule inflexion de la voix.
Des philologistes, qui ont consacr beaucoup de temps des � �
recherches sur ce sujet, assurent qu'il n'existe que deux ou trois
idiomes parmi les nombreuses tribus occupant autrefois le pays qui
compose aujourd'hui les tats-Unis. Ils attribuent les difficult s � �
que ces tribus prouvent se comprendre les unes les autres, � la � �
corruption des langages primitifs, et aux dialectes qui se sont
form�s. L'auteur se rappelle avoir t pr sent une entrevue � � � �
entre deux chefs des grandes Prairies, l'ouest du Mississipi; �
les guerriers paraissaient de la meilleure intelligence et
causaient beaucoup ensemble en apparence; cependant, d'apr s le �
r�cit de l'interpr te qui avait t n cessaire, chacun d'eux ne� � � �
comprenait pas un mot de ce que disait l'autre. Ils appartenaient
� des tribus hostiles, taient amen s l'un vers l'autre par � �
l'influence du gouvernement am ricain, et il est digne de remarque �
qu'une politique commune les porta adopter le m me sujet de � �
conversation. Ils s'exhort rent mutuellement se secourir l'un � �
l'autre, si les chances de la guerre les jetaient entre les mains
de leurs ennemis. Quelle que soit la v rit touchant les racines � �
et le g nie des langues indiennes, il est certain qu'elles sont�
maintenant si distinctes dans leurs mots, qu'elles ont tous les
inconv�nients des langues trang res: de l naissent les � � �
difficult�s que pr sente l' tude de l'histoire des diff� rentes� �
tribus, et l'incertitude de leurs traditions.
Comme les nations d'une plus haute importance, les Indiens
d'Am rique donnent sur leur propre caste des d� tails bien �
diff�rents de ceux qu'en donnent les autres tribus. Ils sont tr s �
port�s � estimer leurs perfections aux d pens de celles de leurs �
rivaux ou de leurs ennemis; trait qui rappellera sans doute
l'histoire de la cr ation par Mo se. � �
Les blancs ont beaucoup aid rendre les traditions des � �
aborig�nes plus obscures, par leur manie de corrompre les noms.
Ainsi, le nom qui sert de titre cet ouvrage a subi les divers �
changements de Mahicanni, Mohicans et Mohegans; ce dernier est
commun�ment adopt par les blancs. Lorsqu'on se rappelle que les �
Hollandais, qui s' tablirent les premiers New-York, les Anglais � �
et les Fran ais, donn rent tous des noms aux tribus qui habit� rent � �
le pays o se passe la sc �ne de ce roman, et que les Indiens non �
seulement donnaient souvent diff rents noms leurs ennemis, mais � �
� eux-m mes, on comprendra facilement la cause de la confusion.�
Dans cet ouvrage, Lenni, Lenape, Lenope, Delawares, Wapanachki et
Mohicans sont le m me peuple, ou tribus de la m me origine. Les� �
Mengwe, les Maguas, les Mingoes et les Iroquois, quoique n' tant �
pas absolument les m mes, sont confondus fr quemment par l'auteur � �
de ce roman, tant r unis par une m me politique, et oppos� s � � � �
ceux que nous venons de nommer. Mingo tait un terme de reproche, �
ainsi que Mingwe et Magua dans un moindre