Gohier, Ilrbain Degoulet, calledL»armée de Conde'DC158I^-SxJ^brisPROFESSORJ.S.WILLUrbain GohierL'Armée de GondéLa Revanche des ÉmigrésLa France sera encore trahieLe peuple sera encore égorgélO centimeisSAINT-IJEMSEN DEPOT A LA LIBRAIRIE OUVRIÈRE11, PLACE VIGTOR-HUGO, HUrbain GohierL'Armée de CondéLa Revanche des ÉmigrésLa France sera encore trahieLe peuple sera encore égorgé^^TSAINT-DENISEN DEPOT A LA LIBRAIRIE OUVRIÈREM, PLACE VICTOR-HUGO, 113)c•i7(j8410DE CONDÉL'ARHÉEUn document qui expliquel'Histoire.estComment l'armée de la République tout en-ennemis de la République,tièf^aii pouvoir des piresRévohifion sr froiivênt à la'pourquoi les fiU de lad'Emigrés, c'est-à-dire de la contre-merci des filsRévolution : voilà ce que tous les citoyens françaisdoivent savoir.Alors, ils s'expliqueront ce qui leur paraissaitinexplicable.Ils comprendront les fusillades longues tor-ou lestures de petits soldats, condamnés pour une gami-—nerie les empoisonnements d'escadrons ou de;bataillons entiers, parune invraisemblable incurie;— hécatombes duTonkin, de Mada-les du Soudan,gascar, où des milliers d'hommes succombent sansseulement voir l'ennemi, par le crime du comman-dement.capitulations quiIls comprendront ces honteusesont étonné monde la dernière guerre,le pendantces redditions de places fortes avec cent quatre-vingt-mille soldats bien armés, des arsenaux rem-dra-plis, des troupeaux de généraux, et des tas depeaux.—_ 4Ils danger ...
Gohier, Ilrbain Degoulet, called
L»armée de Conde'
DC
158
I^-SxJ^bris
PROFESSORJ.S.WILLUrbain Gohier
L'Armée de Gondé
La Revanche des Émigrés
La France sera encore trahie
Le peuple sera encore égorgé
lO centimeis
SAINT-IJEMS
EN DEPOT A LA LIBRAIRIE OUVRIÈRE
11, PLACE VIGTOR-HUGO, HUrbain Gohier
L'Armée de Condé
La Revanche des Émigrés
La France sera encore trahie
Le peuple sera encore égorgé
^^T
SAINT-DENIS
EN DEPOT A LA LIBRAIRIE OUVRIÈRE
M, PLACE VICTOR-HUGO, 113)c
•
i
7(j8410DE CONDÉL'ARHÉE
Un document qui explique
l'Histoire.
estComment l'armée de la République tout en-
ennemis de la République,tièf^aii pouvoir des pires
Révohifion sr froiivênt à la'pourquoi les fiU de la
d'Emigrés, c'est-à-dire de la contre-merci des fils
Révolution : voilà ce que tous les citoyens français
doivent savoir.
Alors, ils s'expliqueront ce qui leur paraissait
inexplicable.
Ils comprendront les fusillades longues tor-ou les
tures de petits soldats, condamnés pour une gami-
—nerie les empoisonnements d'escadrons ou de;
bataillons entiers, parune invraisemblable incurie
;
— hécatombes duTonkin, de Mada-les du Soudan,
gascar, où des milliers d'hommes succombent sans
seulement voir l'ennemi, par le crime du comman-
dement.
capitulations quiIls comprendront ces honteuses
ont étonné monde la dernière guerre,le pendant
ces redditions de places fortes avec cent quatre-
vingt-mille soldats bien armés, des arsenaux rem-
dra-plis, des troupeaux de généraux, et des tas de
peaux.—_ 4
Ils danger qui menace àcomprendront le terrible
toute l'indépendance de la patrie et l'exis-heure
tence du peuple républicain.
Même les officiers sortis de la classe démocrati-
que et des vexa-apercevront la cause des déceptions
tions qu'ils ont essuyées dans leur carrière. Les
candidats officiers découvriront par qui et pour qui
militaires sontles concours d'admission aux Ecoles
faussés.
La vieille oppressive, hai-féodalité militaire,
neuse, irréconciliable l'esprit moderne, étroite-à
ment unie à l'Eglise romaine, se trouve aujourd'hui
anciensnantie d'un pouvoir plus redoutable que ses
privilèges. moderne est entreL'armée de la France
les mains de l'Ancien Régime.des revenants
Ce fait éclaire l'histoire d'hier, l'histoire pré-
sente, l'histoire de demain. Il place dans leur vrai
même nos insti-jour nos institutions militaires et
tutions politiques, déguisées sous des étiquettes
menteuses.
Patiemment, durant un siècle, les Emigrés et les
Prêtres revanche sur les filsontpréparé leur des
sans-culottes un peu tous les jours;
; ils la prennent
ils sont à la prendre entière, définitive,veille de la
impitoyable.Les Emigrés de 1791 à 1814
Ce que fut l'armée de Gondé, quelques lignes le
rappelleront.
Dès seulsl'aube de la Révolution, les nobles qui
étaient alors passèrentofficiers dans l'armée royale
la frontière en masse, prendre du service àpour
l'étranger contre la France aiîranchie. Avec eux, ils
eurent :soin d'emporter la caisse de leurs régiments
de telle sorte qu'ils furent à la fois des déser-
teurs, et C'étaient lesdes traîtres, des voleurs.
pères de nos actuels.chefs
En 1791 déjà, vingt à vingt-deux-mille Emigrés,
à la solde de la Prusse et de l'Autricbe, se trou-
vaient en armes sur la frontière, impatients de dé-
chirer leur patrie et de massacrer les Français.
Un corps de dix à douze mille d'entre eux, com-
posa l'armée de Broglie un autre, quatre à cinq
; de
mille hommes, l'armée de Bourbon-Enghien un
;
autre, l'armée de Condé. Cette dernière bande, par
racharnement qu'elle montra dans les batailles,
attira honte et forfaitsur elle toute la le renom du
commun.
L'engagement ci-dessous montrera dans quelle
forme les aristocrates -français s'enrôlaient contre
la :France
RÉGIMENT DE CHOISEUL
Hussard.
Je soussigné Albert de Launoy, fils d'Albert de Launoy, natif
de Lille, province de Flandre, âgé de vingt-quatre ans, taille
de..., etc.—— 6
M'engage de ma propre volonté pour servir pendant toute la
régicides dans le régiment de Choi-guerre contre les français
seul, hussard, au service de Sa Majesté britannique.
mon laJe reconnais avoir reçu pour engagement somme de
six livres, dont suis satisfait et content.je
Fait à Ypres, le 22 avril 1794.
De Launoy.
écrites sous la Restauration ne ta-Les histoires
rissent pas de louanges sur la perpétuelle ardeur
que montraient le Condéens, sur la vigueur avec
abordaient l'ennemi, sur l'étendue deslaquelle ils
pertes qu'ils infligeaient à l'ennemi (l'armée fran-
çaise.)
En 1793, à Geraersheim, le roi de Prusse, Fré-
déric-Guillaume, passa devant le front d'un batail-
lon noble en tenant son chapeau à la main. Les
Condéens furent émus larmes. Le princejusqu'aux
—de Gondé offrit à dîner au monarque prussien, et
les exploits commencèrent.
Les principales actions « »où s'illustra l'armée
de Gondé furent les suivantes : combatsen 1793, de
—de Rilsheim, de Belheim, sous Mayence juil-(19
—let), de —Jockrim, près Werth août), des(20
lignes de Wissembourg —(13 octobre), de Bers-
theim et 8 décembre). En 1796, Ober-Kamlach,(2 à
entre Memmingen et Mindelhelm août), les Con-(13
déens perdent dans un seul engagement 94 tués et
—446 blessés; Biberachà (2 octobre), dans la
déroute autrichienne, ils arrêtent la poursuite de
l'ennemi. En septembre 1799, chargés de défen-
dre Constance au moment de la bataille de Zurich,
ils font une sanglante résistance...y
Plus tard, ils étaient si fiers de leur crimes con-
tre la patrie qu'ils s'en délivraient réciproquement
des certificats. Témoin ce document :
Je soussigné, Jean, baron de la Rochefoucauld, pair de
France, lieutenant général, chevalier des Ordres du Roi..., etc.,