La lecture à portée de main
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Publié par | le-foot-st-etienne |
Publié le | 09 février 2012 |
Nombre de lectures | 5 |
Langue | Français |
Extrait
Si le championnat chinois est en passe de devenir un futur eldorado pour anciennes gloires européennes, à l'instar de Didier Drogba ou Nicolas Anelka, il ne fut pas toujours aussi attractif. Pourtant, à la fin des années 90, en manque de sensations fortes pour terminer sa carrière, Christophe Galtier s'était risqué à un exil de six mois au FC Liaoning. Il garde encore des stigmates de ce séjour pas tout à fait comme les autres où les mises au vert débutaient le mardi pour un match le dimanche et où le lever avait lieu à 7h30 du matin et l'extinction des feux à 23h. Pire : les coachs n'hésitaient pas à gifler leurs joueurs devant tout le monde et les salaires étaient versés en liquides dans des sacoches que les joueurs planquaient dans les faux-plafonds... Arrivé en janvier, le coach stéphanois partira en juillet de lui-même non sans avoir eu à négocier sévère les conditions d'un départ qu'il mit trois semaines à concrétiser car ses dirigeants pensaient qu'il voulait rejoindre le championnat de Hong Kong, beaucoup plus lucratif. "Ce n'était pas mon intention, raconte Galtier dans Le Progrès, mais j'ai dû être patient..." Et faire appel à des connaissances françaises bien implantées en Chine pour débloquer la situation. "On n'est plus grand-chose quand on est loin et qu'on n'a plus son passeport entre les mains", avoue-t-il aujourd'hui. Là-bas, le coach avoue avoir appris la patience et la diplomatie. Autant de qualités bien utiles lorsqu'on revient en France coacher une équipe de L1 !