UNE CRITIQUE SUPPLÉMENTAIRE DE L’ESPACE COURBE par Miles Mathis Dans un précédent article, j’ai montré que l’espace courbe de la Relativité Générale peut être rendu rectiligne à l’aide d’une simple manipulation mathématique. Exac- tement comme Minkowski rendit le champ quadri-vectoriel symétrique à l’aide d’un simple postulat, j’ai rendu non-courbé l’espace courbe à l’aide d’un postulat encore plus simple. La différence est que mon postulat est vrai tandis que le sien est faux. L’idée de Minkowski était d’utiliser une math hyperbolique pour exprimer le champ, de représenter la variable temps par i et de postuler que le temps se déplaçait orthogonalement à x;y;z. Mathématiquement, c’était très beau ; physiquement, c’était simplement faux, comme je l’ai démontré dans un autre article. Mon idée était d’utiliser le propre postulat d’équivalence d’Einstein pour inverser le vecteur central de champg, ce qui rectifia toute courbure de la lumière dans le champ gravitationnel et me permit d’exprimer les maths à l’aide d’une algèbre de collège, dans un champ rectilinéaire. Cela me permit aussi de résoudre en un seul paragraphe des problèmes tensoriels exigeant 40 pages. UNE CRITIQUE SUPPLÉMENTAIRE DE L’ESPACE COURBE M. Mathis Maintenant, il est vrai qu’on ne peut pas démontrer physiquement que mon postu- lat est correct. Ma mécanique repose sur une consistance interne et sur la simpli- cité, comme toute autre mécanique et toute autre théorie.
Dans unprcdent article, j’ai montr que l’espace courbe de la Relativit Gnrale peut tre rendu rectiligne Ā l’aide d’une simple manipulation mathmatique. Exac-tement comme Minkowski rendit le champ quadri-vectoriel symtrique Ā l’aide d’un simple postulat, j’ai rendu non-courb l’espace courbe Ā l’aide d’un postulat encore plus simple. La diffrence est que mon postulat est vrai tandis que le sien est faux.
L’ide de Minkowski tait d’utiliser une math hyperbolique pour exprimer le champ, de reprsenter la variable temps pariet de postuler que le temps se dplaÇait orthogonalement Āx, y, z; physiquement,. Mathmatiquement, c’tait trs beau c’tait simplement faux, comme je l’ai dmontr dans unautre article.
Mon ide tait d’utiliser le propre postulat d’quivalence d’Einstein pour inverser le vecteur central de champg, ce qui rectifia toute courbure de la lumire dans le champ gravitationnel et me permit d’exprimer les maths Ā l’aide d’une algbre de collge, dans un champ rectilinaire. Cela me permit aussi de rsoudre en un seul paragraphe des problmes tensoriels exigeant 40 pages.
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M. Mathis
Maintenant, il est vrai qu’on ne peut pas dmontrer physiquement que mon postu-lat est correct. Ma mcanique repose sur une consistance interne et sur la simpli-cit, comme toute autre mcanique et toute autre thorie. Cependant, j’ai falsifi le postulat de Minkowski : il n’est pas correct. La mathmatique de Minkowski implique un certain mcanisme physique et nous savons exprimentalement que ce n’est pas ce mcanisme qui entre en jeu. J’ai galement falsifi plusieurs des postulats d’Einstein, qui ne sont pas corrects. La math d’Einstein ne fonctionne pas dans de nombreuses situations logiques et exprimentales. Mais mon postulat est consistant, Ā la fois mathmatiquement et logiquement. Il corrige un grand nombre de problmes anciens et ne cre pas de nouveau. Il est valable jusqu’Ā ce que quelqu’un le falsifie.
Avant de prsenter ma nouvelle critique de l’espace courbe – une critique qui, je crois, lui est fatale – permettez-moi de rappeler rapidement mes prcdentes cri-tiques. Comme je l’ai dit, ma critique principale est mathmatique. J’ai montr que le champ gravitationnel peut tre exprim en tant que champ rectilinaire, mme aprs y avoir import la Relativit Spciale et la vitesse finie de la lumire. J’ai montr que je peux rsoudre les problmes dans ce champ avec une simple algbre, et le faire en 80 fois moins de temps qu’il faut pour les rsoudre Ā l’aide du calcul tensoriel et d’un espace courbe. Pour les scientifiques modernes qui pro-clament ne se soucier de rien d’autre que des maths et des exprimentations, cela devrait suffire. Ils peuvent suivre mes calculs et « la fermer » (comme leur matre Feynman leur a ordonn). Mais quelques-uns peuvent encore avoir des problmes logiques. Ce petit groupe peut considrer mes maths comme j’ai considr celles de Minkowski. C’est-Ā-dire qu’ils n’accepteront pas que toute matire acclre sph-riquement vers l’extrieur, quoi qu’en disent les maths. Ils n’accepteront pas non plus mes maths en tant que simple postulat mathmatique, l’inversant par la suite afin de le faire correspondre Ā la physique en laquelle ils croient. Ils exigeront de savoir ce qui se passe rellement – et je les admire pour cela. Cet article est lĀ pour rpondre Ā leurs inquitudes.
La premire critique logique que j’ai faite de l’espace courbe se trouve dans mon article sur les mares. J’y montrais que la thorie des mares repose complte-ment sur les forces Ā distance newtoniennes. Cette thorie est entirement d-pendante de forces irrgulires s’appliquant sur un corps tendu, des forces qui ne concernent pas un espace courbe. On ne peut pas s’attendre logiquement Ā ce qu’un orbiteur voyageant dans un espace courbe ressente les mmes forces de ma-re qu’un orbiteur voyageant sur une orbite newtonienne, et cela n’a rien Ā voir avec la Relativit Spciale ni avec la vitesse de la lumire. Cela a tout Ā voir avec les vecteurs ou tenseurs causs par le champ.
C’est vrai avec un corps unique, mais c’est encore plus vident une fois que vous introduisez un deuxime corps. Le second corps, disons la lune, dforme gale-ment l’espace autour de lui. La dformation autour de la lune est convexe, comme la dformation autour de la Terre. Le problme, c’est que l’influence se fait sentir
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dans les deux sens. La lune est suppose causer des mares sur la Terre en mme temps que la Terre cause des mares sur la lune. L’espace entre la Terre et la lune est-il donc convexe ou concave? Il doit tre l’un ou l’autre. L’espace ne peut pas courber de deux faÇons diffrentes en mme temps. Il ne peut pas non plus tre l’addition vectorielle des courbures. Si les deux corps rectifient les courbes de l’autre, ils doivent galement en rectifier les effets. La courbure est Ā la fois ma-thmatique et physique. Si la courbe est rectifie, la mare a disparu. En Relativit Gnrale, l’espace est le champ. Ils sont la mme chose. á moins qu’Einstein ait voulu proposer que nous avons affaire Ā un nombre infini de champs gravitation-nels qui s’interpntrent l’un l’autre sans la moindre collision ou effet, son postulat est intenable. Et si c’est le cas, ses maths deviennent encore plus encombrantes – Ā la fois en tant que maths et en tant que mtaphysique – qu’elles ne l’taient auparavant. Il a maintenant un nombre pratiquement infini de champs courbs Ā exprimer simultanment, compars Ā mon simple champ rectilinaire.
Ce qui nous amne Ā la thse centrale de cet article. Tout le monde sait qu’Einstein utilisa le champ lectrique de Maxwell comme plan pour son champ gravitation-nel. Il le fit principalement parce que la vitesse finie de la lumire avait djĀ t incorpore dans le champ lectrique. Le problme vient quand vous comparez les deux champs. J’utiliserai comme exemple le champ cr par un aimant sous forme de bton, car nous avons tous dans la tte les illustrations des manuels. Vous vous souvenez que les lignes de champ courbent. tes-vous jamais retourn Ā ces illus-trations pour demander : «Cela signifie-t-il que l’espace se courbe autour d’un bton magntis? ». Probablement pas. La plupart des gens assument que l’espace et le champ lectrique sont deux choses diffrentes. Le champ lectrique peut se courber ou ne pas se courber, mais cela ne nous dit rien sur l’espace. Le champ lectrique est suppos exister dans l’espace, mais il n’est pas l’espace lui-mme.
Pourquoi faisons-nous une supposition diffrente avec le champ gravitationnel? Ou bien, pour le dire autrement, pourquoi permettons-nous Ā Einstein de faire cette supposition pour nous, pour ensuite, durant un sicle, ne jamais remettre en question cette supposition? Einstein choisit une math courbe. Il nous dit qu’il devaitchoisir une math courbe car aucune math rectilinaire ne pouvait tre applique au problme. J’ai montr que c’est faux. Il choisit une math courbe parce qu’une math courbe trs impressionnante flottait aux alentours, attendant un partenaire. Ce fut un truc de relations publiques. Ensuite, quand cela fut fait, il nous affirma que les mathsÉtaientla physique. Les maths sont l’espace. Le champ est le vide.
Notez combien ce truc est similaire, en tant que tactique de vente, Ā la Mcanique Quantique. Les deux thories sont fondamentalement mathmatiques, mais elles ajoutent une mtaphysique Ā la fin. Cette mtaphysique dclare, de faÇon trs premptoire, que les mathssontla physique. Les maths courbent, ds lors l’espace courbe. Fin de l’argument. En lectrodynamique quantique, les maths sont la cause d’inconsistances logiques, ds lors il existe des inconsistances logiques inhrentes
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dans la nature, que nous devons accepter. Fin de l’argument.
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Mais les maths courbent du fait qu’Einstein a choisi trs librement d’utiliser des maths courbes. Elles ne nous disent donc rien sur l’espace physique oÙ les maths habitent. Comme le champ lectrique, le champ gravitationnel peut tre vu sim-plement comme un champ.Comme une abstraction. Logiquement, la courbure des maths ou du champ ne dit rien sur la courbure de l’espace. Pourquoi la gravit devrait-elle tre le champ fondamental de dfinition de l’espace plus encore que le champ lectrique? Pourquoi le champ gravitationnel est-il appliqu directement Ā l’espace alors que le champ lectrique ne l’est pas? Aucune de ces questions logiques n’est jamais pose. Elles furent immdiatement enterres et sont restes enterres depuis lors.
L’espacecourbe est une mauvaise thorie, car des champs courbes n’impliquent pas un espace courbe. Lechampgravitationnel courbe est une mauvaise thorie, car il est inutile. La courbure est compltement cause par les maths, mais il n’est pas ncessaire de choisir ces maths. Des maths beaucoup plus simples et transpa-rentes sont djĀ disponibles, et elles vous donnent les mmes rponses 80 fois plus rapidement.
Si l’une de vos premires exigences quant Ā la mcanique cleste est qu’elle vite l’ide d’expansion universelle, alors, oui, vous serez conduit vers un champ gravi-tationnel courbe. Einstein avait raison sur cette question. Mais il n’avait pas raison quand il insinuait que l’ide d’une expansion universelle est impossible. L’expan-sion est un concept mcanique plutÔt simple et elle ne devrait pas tre carte sur des prjugs. Einstein rejeta cette ide dans une phrase, sans argumentation ni explication. Il le fit en dpit du fait que tous ses paragraphes conduisant Ā ce rejet conduisaient logiquement – on pourrait dire inexorablement – Ā l’ide d’ex-pansion.
Einstein tait un rvolutionnaire mais il tait galement trs attach Ā l’ide d’qui-libre. Nous savons qu’il passa des dcennies Ā tenter de faire correspondre la Re-lativit Gnrale Ā son prjug selon lequel l’univers est stable – qu’il ne se dilate ni ne se contracte globalement. Ce prjug le dtruisit fondamentalement en tant que mathmaticien. Mais il avait un autre prjug similaire concernant l’quilibre d’objets visibles tels que la Terre, la lune, les gens et les animaux. Dans le livre RelativitÉ, il dclarait : « Il est impossible de choisir un corps de rfrence tel que, jug Ā partir de celui-ci, le champ gravitationnel de la Terre (dans son entiret) disparaisse ».Bien que cela peut sembler vrai en premire lecture, cela est hors-sujet, thoriquement ou mathmatiquement. Il pensait que cela impliquait qu’il ne pouvait pas crer une math rectilinaire, mais j’ai montr que c’est faux. Vous n’avez pas besoin de choisir un corps de rfrence, comme il le dit, afin de pou-voir crer une math rectilinaire. Tout ce que vous avez Ā faire, c’est de redfinir une attraction comme une pousse, et son postulat d’quivalence nous permet de faire cette redfinition. Son histoire de l’homme dans un coffre fait prcisment
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cela. Il inverse le vecteur d’acclration et montre que le rsultat n’est en rien contradictoire, mathmatiquement ou physiquement. Ceci nous permet d’inverser le vecteur d’acclration centrale de la gravit. Du fait que ce vecteur d’acclra-tion pointe dans toutes les directions sphriquement, le champ gravitationnel de la Terre disparat. Ou bien, pour tre plus prcis, le champ ne disparat pas, il de-vient simplement rectilinaire et s’exprime en un mouvement rel vers l’extrieur plutÔt que sous la forme d’une apparente attraction vers l’intrieur.
Einstein insinue que cette inversion de champ ne vaut pas la peine d’tre thori-se. Il insinue cela parce que s’il est impossible de choisir le corps de rfrence qu’il mentionne, il doit treimpossiblede suivre cette thorie. Mais ce n’est en rien impossible. Si vous tes prpar Ā accepter une expansion universelle, alors il est simple de suivre cette thorie, comme je l’ai montr. En fait, une fois ceci fait, vous pouvez revenir en arrire et trouver un corps de rfrence qui correspond Ā cette description. Votre corps de rfrence doit se dilater au mme taux relatif que la Terre, auquel cas le champ gravitationnel de la Terre disparat, dans le sens Einstei-nien de « disparatre ». Le seul corps de rfrence qu’il est impossible de choisir est un corps qui ne se dilate pas. Einstein n’est pas suffisamment honnte ni rigoureux ici. Il aurait dÛ dire : « Il est impossible de choisir un corps de rfrence [stable en taille relativement au vide] tel que, jug Ā partir de lui, le champ gravitationnel de la Terre (dans son entiret) disparat ». C’est vrai. Mais cette impossibilit est juste un prjug mcanique. Nous ne savons pas, en termes physiques, si tous les objets dans l’univers sont stables en taille relativement au vide, ou relativement Ā dix secondes dans le pass. Ds lors, Einstein rejette la thorie non pas sur une base logique, mcanique ou mathmatique, mais sur base d’un prjug.
Tout ceci est presque hors sujet, cependant, tant donn l’tat actuel de la phy-sique. La plupart des physiciens et des mathmaticiens acceptent les maths de Minkowski, et ils les acceptent parce que – pensent-ils – elles fonctionnent. Ils ne se soucient pas de savoir si le temps voyage physiquement Ā angle droit par rapport Āx, y, z, parce que le postulat est simplement un postulat mathmatique. Cela tant donn, il n’existe aucune raison pour qu’ils n’accueillent pas mon champ gravitationnel rectilinaire, mme s’ils croient qu’il est physiquement faux ou qu’il peut tre physiquement faux. Ils devraient tre capables d’accepter mon inversion vectorielle en tant que simple postulat mathmatique, un postulat qui simplifie grandement les quations. Einstein lui-mme m’offrit l’inversion vectorielle avec son propre postulat d’quivalence. Tout ce que j’ai fait est de l’appliquer d’une ma-nire mathmatiquement consistante. Si ces scientifiques et mathmaticiens sont consistants et logiques, ils doivent accepter mes quations comme une grande avance.
Et s’ils sont vraiment rvolutionnaires et sans prjugs, je pense qu’ils doivent accepter mon mcanisme galement. L’expansion universelle possde dix fois le pouvoir explicatif et aucune des inconsistances du Modle Standard. J’admets que cela est incomplet, mais c’est djĀ plus complet que le Modle Standard. C’est su-
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prieur en tant que math, c’est simple et transparent, ce n’est falsifi par aucune exprimentation et cela explique merveilleusement bien des paradoxes et des im-passes de la thorie actuelle. Cela fait des prdictions immdiatement vrifiables et ne fait pas appel Ā la foi ou Ā l’autorit. C’est ce qu’une bonne thorie devrait tre.