En métropole, dans les agglomérations de plus de 20 000 habitants, les trois quarts des adultes francophones ayant fréquenté un service d'hébergement ou de restauration gratuite au cours d'une semaine du mois de janvier ou février 2001, sont privés de domicile personnel. Parmi ces derniers, près d'un tiers vit dans l'agglomération parisienne. Ils y dorment plus souvent à la rue ou dans des abris de fortune que dans les autres agglomérations et ont été plus longtemps privés de domicile. En revanche, ils déclarent plus souvent avoir une activité professionnelle.
I NSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DES ETUDES ECONOMIQUES
ILEDEFRANCE
Les sansdomicile usagers des services d’aide dans l’agglomération parisienne
En métropole, dans les agglomérations de plus de 20 000 habitants, les trois quarts des adultes francophones ayant fréquenté un service d’hébergement ou de restauration gratuite au cours d’une semaine du mois de janvier ou février 2001, sont privés d’un domicile personnel. Parmi ces derniers, près d’un tiers vit dans l’agglomération parisienne. Ils y dorment plus souvent à la rue ou dans des abris de fortune que dans les autres agglomérations et ont été plus longtemps privés de domicile. En revanche, ils déclarent plus souvent avoir une activité professionnelle.
u 15 janvier au 15 février 2001, l’Insee a organisé pour la pre doloDgie, page 2). Selon cette enquête, plus de 86 000 adultes auraient mière fois une enquête de dimension nationale auprès des personnes sans domicile ou en grande difficulté (voir Métho fréquenté au moins une fois, au cours d’une semaine de la période d’en quête, des services d’hébergement (hors centres pour demandeurs d’asile, centres provisoires d’hébergement et accueil d’urgence des de mandeurs d’asile) ou de distribution gratuite de repas chauds. Parmi eux, environ 71 000 vivent dans des agglomérations de plus de 20 000 habitants, et près de 62 000 sont francophones. L’agglomération pari sienne (voir Définition, page 6) en accueille un peu plus de 20 000.
Ces usagers des services d’aide sont, au sens de l’enquête, privés de domi cile personnel si, la veille de l’enquête, ils ont dormi dans des lieux non prévus pour l’habitation ou ont été accueillis dans des centres d’héberge ment, en chambre ou en dortoir, ou encore dans des chambres d’hôtels ou des logements dépendant d’associations ou d’organismes publics.
Cependant, tous les usagers des services d’aide ne sont pas privés de do micile. Dans l’agglomération parisienne, 33 % d’entre eux déclarent soit disposer d’un logement (occupé avec ou sans titre), soit être logés gratui tement par des amis ou la famille. Cette proportion est plus élevée que dans le reste du territoire (27 %). Cette différence s’explique en partie par un nombre plus élevé de services de distributions gratuites de repas chauds : 40 % des repas distribués sur le territoire métropolitain le sont dans l’agglomération parisienne.
La présente étude porte sur les d’un domicile personnel : pa vivant dans des agglomér sans domicile, 31 % d’ mération parisienn