Evolution récente de la fécondité en Europe occidentale - article ; n°4 ; vol.27, pg 838-874
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Evolution récente de la fécondité en Europe occidentale - article ; n°4 ; vol.27, pg 838-874

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Description

Population - Année 1972 - Volume 27 - Numéro 4 - Pages 838-874
SUMARIO El crecimiento de la fecundidad observado hasta 1964 en la mayoria de los poises occidentales ha sido la consecuencia de matrimonios más précoces y tambíen de nacimientos que sobrevinieron mas temprano en los primeros ahos del matrimonio; este rejuvenecimiento de la fecundidad légitima ha resultado menos de una reducción de los intervalos genésicos que de una aumentación de la proporción de los primeros matrimonios en la descendencia de las parejas. Este adelantamiento no podía proseguir siempre, por eso los indices anuales de fecundidad tenîan que disminuir y esta baja fué aún acentuada por la disminución continua de la fecundidad de las familias numerosas. Por fin, el retraso de las promociones de matrimonios más recientes para constituir su familia ha aún agravado esta tendencia.
Summary The increase of fertility rates observed until 1964 in most Western countries was a consequence of earlier marriages and also of shorter intervals between marriage and the birth of the first child; this rejuvenation of legitimate fertility was less the result of shorter births intervals than that of increasing proportion of children of first and second ranks in the couples' descendances. Annual rates of fertility were bound to diminish as this trend could not fail to come to an end and this decline is felt more strongly due to a continuous fertility decrease in large families. This general tendency was still strenghtened by recent marriage cohorts who tend to delay the constitution of their families.
37 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1972
Nombre de lectures 67
Langue Catalan
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

III. Evolution récente de la fécondité en Europe occidentale
In: Population, 27e année, n°4-5, 1972 pp. 838-874.
Resumen
SUMARIO El crecimiento de la fecundidad observado hasta 1964 en la mayoria de los poises occidentales ha sido la
consecuencia de matrimonios más précoces y tambíen de nacimientos que sobrevinieron mas temprano en los primeros ahos
del matrimonio; este rejuvenecimiento de la fecundidad légitima ha resultado menos de una reducción de los intervalos
genésicos que de una aumentación de la proporción de los primeros matrimonios en la descendencia de las parejas. Este
adelantamiento no podía proseguir siempre, por eso los indices anuales de fecundidad tenîan que disminuir y esta baja fué aún
acentuada por la disminución continua de la fecundidad de las familias numerosas. Por fin, el retraso de las promociones de
matrimonios más recientes para constituir su familia ha aún agravado esta tendencia.
Abstract
Summary The increase of fertility rates observed until 1964 in most Western countries was a consequence of earlier marriages
and also of shorter intervals between marriage and the birth of the first child; this rejuvenation of legitimate fertility was less the
result of shorter births intervals than that of increasing proportion of children of first and second ranks in the couples'
descendances. Annual rates of fertility were bound to diminish as this trend could not fail to come to an end and this decline is felt
more strongly due to a continuous fertility decrease in large families. This general tendency was still strenghtened by recent
marriage cohorts who tend to delay the constitution of their
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III. Evolution récente de la fécondité en Europe occidentale. In: Population, 27e année, n°4-5, 1972 pp. 838-874.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pop_0032-4663_1972_num_27_4_15227EVOLUTION RECENTE
DE LA FÉCONDITÉ
EN EUROPE OCCIDENTALE
entamé Amérique pour certains il plus y a Depuis ou les seulement depuis moins pays, autres, du 1964, Nord, les celle-ci prolongée. elle 10 années le ans, fait a taux n'est accusé se suite 50 Les sont de que (Etats-Unis, à écarts une natalité ainsi l'accélération baisse période entre considérablement en Canada, les brutale Europe de pays, d'un stabilité Finlande, (tableau occidentale encore mouvement réduits. ou importants I) de Portugal), : hausse et pour déjà en
I. — ÉVOLUTION DES INDICES ANNUELS
Pour tenter d'analyser cette évolution, nous avons d'abord calculé
chaque année, depuis 1950, et pour tous les pays (1) où les statistiques
le permettaient :
— La somme des naissances réduites (2) ou nombre de naissances
qu'on aurait observées, chaque année, si les effectifs de femmes à
chaque âge étaient égaux à 1 000 — cet indice du moment élimine
donc les effets de structure par âge, et donne une mesure de la fécondité,
en l'absence de perturbations (mortalité et migrations).
— La somme des naissances légitimes réduites (3) ou nombre des
naissances qu'on aurait observées chaque année, si l'effectif des mariages
toujours' égal à 1 000. était
a) Fécondité générale. L'évolution de la somme des naissances
réduites traduit une grande similitude entre
les pays (voir figures 1 et tableau en Annexe I) :
d) Les pays faisant l'objet de nos analyses varieront selon les techniques
employées, en fonction des données disponibles dans chacun d'eux.
(2) Les valeurs et les divers modes de calcul sont donnés en annexe I.
<3> Cet indice est égal à la somme des taux de fécondité par durée de
mariage. Faute de pouvoir disposer des unions subsistantes à chaque durée, on
rapporte les naissances aux effectifs initiaux de mariages. L'effet perturbateur
de la mortalité et surtout des migrations n'est donc pas éliminé. LA CONJONCTURE DÉMOGRAPHIQUE : L'EUROPE 839
Tableau I. — Taux brut de natalité
(naissances pour 1 000 habitants)
Angleterre p с Italie et Belgique Danemark Finlande France Année Allemagne Galles
' 24,5 1950 16,2 15,8 16,5 18,7 20,5 19,6
16,7 17,3 21,2 18,5 17,7 1955 15,7 15,0
17,9 17,9 1960 17,4 17,1 16,9 16,6 18,5
1961 18,0 17,6 17,2 16,6 18,4 18,1 18,4 1962 17,9 18,0 16,7 16,7 18,1 17,6
1963 18,3 18,2 17,0 17,6 18,1 18,1 18,6
18,1 19,5 1964 18,2 18,5 17,0 17,7 17,6
18,0 16,9 17,7 18,8 1965 17,7 18,1 16,3
16,7 17,5 18,4 1966 17,6 17,7 15,8 18,4
16,8 16,6 16,9 17,7 1967 17,0 17,2 15,2
16,9 14,7 15,3 15,7 16,7 17,3 1968 16,1
14,6 14,6 14,3 16,7 17,3 1969 14,8 16,3
1970 13,4 16,0 14,6 14,4 14,0 16,7 16,5
1971 12,7 16,1 13,1 17,0 16,5
Année Norvège Portugal Suède Suisse Canada Etats-Unis Pays-Bas
1950 19,1 22,7 24,3 16,5 18,1 27,1 24,1
21,3 24,4 14,8 17,1 28,2 25,0 1955 18,5
23,7 1960 17,3 20,8 24,1 13,7 17,6 26,8
1961 17,3 21,3 24,4 13,9 18,1 26,1 23,3
1962 17,1 20,9 24,4 14,2 18,4 25,3 22,4
21,7 1963 17,3 20,9 23,4 14,9 19,1 24,6
21,0 1964 17,7 20,7 23,8 16,0 19,2 23,5
18,8 21,3 19,4 1965 17,8 19,9 22,8 15,9
19,4 18,4 1966 17,9 19,2 22,2 15,8 18,3
15,4 17,7 18,2 17,8 1967 17,7 18,9 21,5
1968 20,8 14,3 17,1 17,5 17,4 17,6 18,6
1969 19,2 20,1 13,5 16,5 17,5 17,7 17,6
1970 16,6 18,4 18,1 13,7 15,8 17,3 18,2
1971 16,9 17,4 19,6 14,1 15,2 16,9 17,3
— On observe d'abord une hausse de la fécondité, qui se manif
este, dès 1951-52, en Allemagne Fédérale, en Angleterre-Galles, en
Belgique et en Norvège et, après 1955, en France, Italie, Pays-Bas et
Suède; particulièrement forte en Allemagne Fédérale, en Belgique et
surtout en Angleterre, elle a été peu perceptible aux Pays-Bas où la
fécondité, dans les années 50, était restée très élevée (supérieure à 3
naissances vivantes par femme). Seule la Finlande a accusé une baisse
continue depuis 1952, tandis que le Danemark (autour de 2,55 naissances
vivantes par femme) et le Portugal (3,15) connaissaient une relative
stabilité. LA CONJONCTURE DÉMOGRAPHIQUE : L'EUROPE 840
— Une baisse rapide a ensuite été partout enregistrée depuis 1964
(sauf en Allemagne Fédérale et au Danemark, où elle s'est manifestée
après 1966).
Cette même hausse s'était manifestée de façon très vigoureuse au
Canada et aux Etats-Unis dès 1950, et avait pris fin vers 1958.
La baisse ayant, en général, été plus ample dans les pays où la
somme des naissances réduites était relativement élevée (Finlande,
Pays-Bas, Portugal, et surtout Canada et Etats-Unis), on assiste à un
certain nivellement.
C'est ainsi que les taux bruts de reproduction du moment atteignent
en 1970 des valeurs inférieures à l'unité dans 4 pays : Allemagne Fédér
ale (0,97), Danemark (0,95), Finlande (0,84) et Suède (0,95).
Enfin, les indices semblent se stabiliser ou remonter légèrement
en Suède, après 1969, en France, en Italie et en Norvège après 1970.
L'examen des taux de fécondité par âge éclaire ce phénomène.
Au-dessous de 30 ans, la hausse des taux est générale jusqu'en 1964
(ou 1966 pour l'Allemagne et le Danemark, 1958 pour le Canada et
les Etats-Unis); depuis cette date environ, ils diminuent entre 20 et
30 ans, et restent stables au-dessous de 20 ans. Au-delà de 35 ans,
les taux n'ont cessé de diminuer.
La hausse correspondrait à une constitution de plus en plus précoce
de la descendance des générations successives, et n'entraînerait pas
nécessairement un accroissement de leur descendance finale (1).
Mais les femmes arrivées aux âges féconds depuis 1964 ne pren
draient plus ensuite aucune avance par rapport à celles qui les ont
immédiatement précédées; simultanément, celles qui en avaient prise
aux jeunes âges la perdraient petit à petit.
Ce double phénomène expliquerait au moins en partie la baisse
récente. Cette explication, avancée pour la France et pour certains
pays d'Europe Occidentale, semble aussi s'appliquer à la plupart des d'Europe.
Le rajeunissement probable de la fécondité pourrait résulter aussi
de celui de la nuptialité, observé depuis la guerre dans l'ensemble des
pays (2); de même, il paraît possible d'expliquer en partie la chute récente
d) Voir, en particulier, à ce sujet: С Blayo «La baisse de la fécondité
française », Population 1972, n° 3. P. Festy « Evolution de la fécondité en Europe
occidentale depuis la guerre, Population 1970, n° 2 et D.V. Glass « Fertility trends

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