Saint BonifaceDU MÊME AUTEURLes Origines de la Civilisation Moderne. Quatrième édition.Paris, V. Retaux, 1898. Deux volumes in-8° 8 Ir.Clovis. Deuxième édition. Paris, V. Retaux, 1001. volumesDeuxin-8° 8 fr._Ji'£glise aux tournants de l'histoire. Bruxelles, Société Belge(le librairie, 1000. l'n volume in-8° 3 fr.Sainte Clotilde. Sixième édition. Paris, V. Lecoffre, 1002. Un" "volume iu-l'i de la collection Les Saints 2 fr.—46790. Imprimerie Laiiche, rue de Flourus, 9, à Paris.y»\" SAINTS"LESBonifaceSaint(680-755)parG^KURTHt"kiProfesseur à l'Université de Liège.DEUXIEME EDITIONPARISVICTOR LEGOFFRELIBRAIRIEBONAPARTE, 90RUE1902PRÉFACEl'Église et unplus grands saints deVoici un desl'histoire, et je suis legrands hommes dedes plusvie aux lecteurs de languepremier à raconter saHollandel'Angleterre, lafrançaise ! L'Allemagne,lettres françaiseset écrite à l'envi lesl'ont étudiée ;pages de Mignet,la connaissent que par quelquesneMontalembert, admirables il estd'Ozanam et derésumé.n'en présentent qu'un rapidevrai, mais quila Francecependant saint Boniface appartient àEtcréé l'Eglise d'Alle-dans une large mesure. S'il arégénérél'Eglise des Gaules, et il est dif-magne, il aœuvres adire laquelle de ces deux grandesficile deété la plus féconde.oserai-je la science allemandeAu surplus, le dire?elle-même ne s'est pas encore complètement ac-la Ger-quittée de sa dette envers le civilisateur degrand saint attend toujours le grand his-manie. ...
Saint BonifaceDU MÊME AUTEUR
Les Origines de la Civilisation Moderne. Quatrième édition.
Paris, V. Retaux, 1898. Deux volumes in-8° 8 Ir.
Clovis. Deuxième édition. Paris, V. Retaux, 1001. volumesDeux
in-8° 8 fr.
_Ji'£glise aux tournants de l'histoire. Bruxelles, Société Belge
(le librairie, 1000. l'n volume in-8° 3 fr.
Sainte Clotilde. Sixième édition. Paris, V. Lecoffre, 1002. Un
" "volume iu-l'i de la collection Les Saints 2 fr.
—46790. Imprimerie Laiiche, rue de Flourus, 9, à Paris.y»
\
" SAINTS"LES
BonifaceSaint
(680-755)
par
G^KURTHt"ki
Professeur à l'Université de Liège.
DEUXIEME EDITION
PARIS
VICTOR LEGOFFRELIBRAIRIE
BONAPARTE, 90RUE
1902PRÉFACE
l'Église et unplus grands saints deVoici un des
l'histoire, et je suis legrands hommes dedes plus
vie aux lecteurs de languepremier à raconter sa
Hollandel'Angleterre, lafrançaise ! L'Allemagne,
lettres françaiseset écrite à l'envi lesl'ont étudiée ;
pages de Mignet,la connaissent que par quelquesne
Montalembert, admirables il estd'Ozanam et de
résumé.n'en présentent qu'un rapidevrai, mais qui
la Francecependant saint Boniface appartient àEt
créé l'Eglise d'Alle-dans une large mesure. S'il a
régénérél'Eglise des Gaules, et il est dif-magne, il a
œuvres adire laquelle de ces deux grandesficile de
été la plus féconde.
oserai-je la science allemandeAu surplus, le dire?
elle-même ne s'est pas encore complètement ac-
la Ger-quittée de sa dette envers le civilisateur de
grand saint attend toujours le grand his-manie. Le
torien qui tracera son portrait définitif, avec, le
apostolique. Sanstableau complet de son activité
on ne peut qu'applaudir au zèle avec lequeldoute,
attachéesd'innombrables monographies se sont à
diverses parties de ce noble sujet, et auélucider les
talent que plusieurs écrivains ont déployé en résu-H PRÉFACE.
mant l'usage du public les résultats de tant d'ef-à
forts. Ils permettent d'espérer que le jour n'est plus
de l'érudi-éloigné où, armé de toutes les ressources
historien viendra qui édifieration contemporaine, un
saint le monument définitif.à la mémoire du
En attendant, on voudra bien me pardonner si ce
modeste petit volume vient allonger la liste déjà
saint Boni-considérable des histoires provisoires de
pour les lecteurs français, qui leface. Je n'écris que
connaissent trop peu, et les Allemands eux-mêmes,
je pense, me sauront gré de contribuer à répandre la
national peuple voisin.gloire de leur patron chez un
l'ambition d'apprendre public desJe n'ai pas au
choses inconnues, mais j'ai voulu que tout au moins
il trouvât ici, sous une forme accessible à tout le
au-monde, tout ce qu'il est possible de connaître
puis dire que, pour cela, je ne mejourd'hui, et je
suis épargné aucun labeur. Si j'étais parvenu à res-
susciter la figure du saint dans sa vérité vivante, à
l'impression d'avoir vécu avec lui,donner au lecteur
répondrait au but que je me proposais enmon livre
commençant de l'écrire, mais je n'ose me flatter d'y
avoir réussi.
j'aurais singulièrement dépassé lesD'autre part,
proportions assignées à ce travail si je m'étais atta-
ché, comme dans les travaux d'érudition, à justifier
assertions ou à discuter celles d'autrui.toutes mes Il
lecteur de savoir que je n'avance rien dontsuffira au
je ne possède par devers moi la preuve, que j'ai lu
et relu, plume en main, toutes les sources, que je me
soigneusement au courant de la vaste biblio-suis mis
graphie du sujet, et qu'il n'est pas un seul des ou-
dans l'appendicevrages signalés de ce volume, auquel
consacré un examen attentif. Chaque foisje n'aie