Gli acquarelli pompeiani di F. Boulanger - article ; n°2 ; vol.97, pg 841-878

Hanoune Roger, De Devosarnold, De Devosmariette

Description

Mélanges de l'Ecole française de Rome. Antiquité - Année 1985 - Volume 97 - Numéro 2 - Pages 841-878
Roger Hanoune, Mariette e Arnold De Vos, Gli acquerelli pompeiani di F. Boulanger. Casa dei Bronzi, Casa del Labirinto, p. 841-878. Gli acquerelli dell'architetto francese Florimond Boulanger (1807'-15), pensionnaire dell'Accademia di Francia a Roma (1837-42), documentano alcune pitture parietali pompeiane di terzo stile oggi scomparse. Le più interessanti di cui, situate nella Casa dei Bronzi (VII 4, 59) appena scavata a quel tempo, furono una dimostrazione di lealismo verso il principato da parte del committente. Boulanger riproduce fedelmente lo stile manierato e i dettagli miniaturistici di queste pitture di epoca giulio-claudia. Non terminati, gli acquerelli dovevano servire forse per progetti architettonici o decorazioni che Boulanger si proponeva di eseguire in futuro. Durante la sua permanenza a Roma egli si entusiasmò per le idee utopistiche di Charles Fourier, impegnandosi a fondo corne intellettuale ed architetto nella realizzazione del Fourierismo.
38 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

• Publié par: MELANGES_DE_L-ECOLE_FRANCAISE_DE_ROME
• Publié le: 01 janvier 1985
• Nombre de lectures: 152
• Langue: Catalan
• Poids de l'ouvrage: 3 Mo

Extrait

Roger Hanoune
Mariette De Vos
Arnold De Vos
Gli acquarelli pompeiani di F. Boulanger
In: Mélanges de l'Ecole française de Rome. Antiquité T. 97, N°2. 1985. pp. 841-878.
Riassunto
Roger Hanoune, Mariette e Arnold De Vos, Gli acquerelli pompeiani di F. Boulanger. Casa dei Bronzi, Casa del Labirinto, p. 841-
878.
Gli acquerelli dell'architetto francese Florimond Boulanger (1807-75), pensionnaire dell'Accademia di Francia a Roma (1837-42),
documentano alcune pitture parietali pompeiane di terzo stile oggi scomparse. Le più interessanti di cui, situate nella Casa dei
Bronzi (VII 4, 59) appena scavata a quel tempo, furono una dimostrazione di lealismo verso il principato da parte del
committente. Boulanger riproduce fedelmente lo stile manierato e i dettagli miniaturistici di queste pitture di epoca giulio-claudia.
Non terminati, gli acquerelli dovevano servire forse per progetti architettonici o decorazioni che Boulanger si proponeva di
eseguire in futuro.
Durante la sua permanenza a Roma egli si entusiasmò per le idee utopistiche di Charles Fourier, impegnandosi a fondo corne
intellettuale ed architetto nella realizzazione del Fourierismo.
Citer ce document / Cite this document :
Hanoune Roger, De Vos Mariette, De Vos Arnold. Gli acquarelli pompeiani di F. Boulanger. In: Mélanges de l'Ecole française de
Rome. Antiquité T. 97, N°2. 1985. pp. 841-878.
doi : 10.3406/mefr.1985.1480
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_0223-5102_1985_num_97_2_1480ARCHEOLOGIE ET EPIGRAPHIE ROMAINE
ROGER HANOUNE, MARIETTE ET ARNOLD DE VOS
GLI ACQUERELLI POMPEIANI DI F. BOULANGER
CASA DEI BRONZI, CASA DEL LABIRINTO*
I
F. BOULANGER À POMPÉI (1837-1838)
Florimond Boulanger (Douai 1807-Paris 1875) est un architecte qu'un
heureux hasard, la découverte à l'Université de Lille III d'un carton de
ses dessins, a récemment permis de faire revivre1. Prix de Rome, séjour
nant en Italie à partir de 1837, Boulanger appartient à cette école d'archi
tectes archéologues dont deux grandes expositions viennent de rappeler
les travaux à Pompéi et en Grèce2. Boulanger tranche néanmoins dans ce
milieu : il s'est intéressé à l'Italie (Pompéi, Agrigente, les thermes de Dio-
clétien à Rome), mais au moins autant à la Grèce où il commence par des
relevés à l'Acropole et où il finit par s'installer presque définitivement; il
s'est consacré à l'archéologie, mais aussi à l'architeture «moderne», très
académique, il est vrai, et il compte parmi les bâtisseurs de la nouvelle
Athènes; enfin il s'est singularisé en se vouant moins à l'antiquité qu'aux
idées avancées de son temps : philhellénisme et fouriérisme vont rester
* Les contraintes de la publication ont obligé à un choix dans l'abondante
documentation photographique en couleur fournie par R. Hanoune pour illustrer
cet article. Grâce à l'aimable autorisation de ce dernier et de l'École nationale
supérieure des beaux-arts de Paris, qui en ont permis la reproduction, une docu
mentation plus complète peut être consultée à l'École française de Rome (EFR dia.
1-32).
1 R. Hanoune, De Douai à Rome et Athènes : un architecte oublié, Florimond
Boulanger (1807-1875), dans Revue du Nord, 61, n°241, 1979, p. 427-437 (v. p. 435-
437 l'inventaire du dossier dont les numéros sont repris dans cet article ; les numér
os d'inventaire sont ceux de l'ancien Institut d'histoire de l'art de la Faculté des
lettres de Lille ; le dossier est désormais en dépôt à l'École nationale supérieure des
beaux-arts, Paris).
2 Pompéi. Travaux et envois des architectes français au XIXe siècle, Paris, Rome,
1981 (cité par la suite: Cat. Pompéi; sur Boulanger, p. 240-241 et passim); Paris,
Rome, Athènes. Le voyage en Grèce des architectes français aux XIXe et XXe siècles,
Paris, Athènes, 1982 (sur Boulanger, p. 32 et 346).
MEFRA - 97 - 1985 - 2, p. 841-878. ROGER HANOUNE, MARIETTE ET ARNOLD DE VOS 842
les passions de sa vie3. Boulanger a donc été un original qui paraît avoir
eu le don d'exciter les antipathies et qui n'a pas eu la chance de voir son
œuvre lui survivre4.
Boulanger a travaillé à Pompéi peut-être pour fuir le choléra de
Rome et rétablir sa santé en Campanie, mais surtout pour en tirer la
matière de ses «envois» à l'Académie après sa deuxième et sa quatrième
année de séjour5; il a étudié la maison du Faune (envoi de 1839) et a enta
mé une «restauration» du forum triangulaire6. C'est justement dans ces
années, vers 1840, que se produit la cassure dans la vie et l'œuvre de Bou
langer, pour des raisons peut-être esthétiques (la découverte de l'art grec
en Sicile7), et sûrement politiques et philosophiques (la découverte de la
Grèce indépendante et du fouriérisme). Mais avant cette rupture avec
l'Italie, Boulanger avait accumulé une documentation pompéienne allant
du forum triangulaire à la villa de Diomède (relevé n° 20); un certain
nombre de documents forme un tout : il s'agit de relevés de plans et de
peintures dans le quartier de maisons récemment découvertes aux envi
rons de la maison du Faune. On y trouve en effet l'étude complète de
cette dernière (VI 12, 2-5), de la «maison de Pansa» (VI 6, 1-18)8, et, entre
elles, de la maison de Pomponius (VI 10, 6-17, relevé n° 23 sans nom de
3 Boulanger a ainsi l'originalité d'échapper à Γ« orientation mystique» et rétro
grade vers l'antiquité classique qui caractérise souvent la renaissance hellénique
(C. Tsoucalas, La Grèce, de l'indépendance aux colonels, Paris, 1970, p. 14).
4 Les rapports de l'Académie ou des autorités lui sont souvent défavorables
(Hanoune, art. cité, p. 429-430; Cat. Pompéi, p. 241 : critique de Daly); on trouve
dans l'Illustration du 14 octobre 1843 (t. 2, n° 33, ρ 100) un écho malveillant bien
caractéristiquement injuste : « Un artiste distingué, ancien pensionnaire de Rome,
M. Boulanger vient d'être envoyé, aux frais du budget des arts, pour mesurer et
dessiner les monuments d'Athènes. Il nous semble que c'est là encore une dépense
assez mal entendue car tous ces monuments se trouvent très exactement repro
duits dans une foule de voyages et de collections; et quant à leur mesure plus
d'une fois prise, nous ne savons trop comment elle se serait modifiée. Les missions
sont une excellente chose quand, en les arrêtant, on a en vue l'intérêt de l'art et
non l'agrément de ceux à qui on les confie». Sur l'œuvre de Boulanger à Athènes,
on peut ajouter F. Loyer, L. Caftanzoglou. L'architecture néoclassique dans la Grèce
de l'indépendance, dans Archives d'architecture moderne, n° 25, 1983, p. 698-103, en
part. p. 72. Le nom de Boulanger est fréquemment estropié (D. Sicilianos, Old and
new Athens, Londres, 1960, p. 332).
5 Sur ce milieu de l'Académie de France à Rome, voir Cat. Pompéi, p. 55-65 et
passim, mais aussi le vivant chapitre de Manette Salomon des frères Goncourt
(écrit en 1866, le chapitre XXI illustre la période 1844-45).
6 Cat. Pompéi, p. 240-241 et fig. 83 p. 242 en bas; p. 185 et fig. 45-46 p. 188-189.
7 Cat. p. 87.
8 Cat. Pompéi, p. 227 et fig. 72 p. 229. GLI ACQUERELLI POMPEIANI DI F. BOULANGER 843
maison). Au nord de cet ensemble, il s'est occupé de l'insula VI 7 (relevés
anonymes n° 24-25 des maisons VI 7, 3, et VI 7,7 et de la maison «des
vases en argent» VI 7,21), de Y insula VI 9 (relevés n° 16, 17, 19 : plans des
maisons «du centaure» VI 9,3-5/10-12, de Méléagre VI 9,2-13, de Castor et
Pollux VI 9,6-9), et de Yinsula VI 1 1 (relevés n° 27 et 33 : trois peintures
sans références mais provenant de la maison du labyrinthe VI 11,9-10).
Au sud, son travail a concerné Yinsula VII 4 avec quatre relevés anony
mes (n° 29,30,31, 32) mais appartenant à la maison des bronzes VII 4,58-
61. Comme on le voit, les relevés de plans et de peintures n'intéressent
pas les mêmes maisons : est-ce un choix de l'auteur, ou notre dossier est-il
très incomplet? On ne saurait trancher.
Les plans sont assez soigneux mais leur intérêt n'est pas très grand. Il
s'agit de schémas sans échelle qui portent des cotes assez peu nombreus
es, en général deux par pièce ; les diverses chambres sont toujours consi